Year: 2022

Bulat Utemuratov a alloué plus de 80 millions de dollars à des projets d’infrastructure sociale au Kazakhstan en 2022

ALMATY, Kazakhstan, 23 décembre 2022 La Fondation Bulat Utemuratov, établie par l’homme d’affaires et philanthrope kazakh réputé Bulat Utemuratov, a alloué plus de 80 millions de dollars à plusieurs projets d’infrastructure sociale dans les régions très peuplées du Kazakhstan ou dans les zones dévastées par des catastrophes naturelles.

La Fondation a attribué plus de 60 millions de dollars à la construction d’une école, d’un centre communautaire et d’un terminal de passagers afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie dans les zones sous-développées et de fournir davantage de services aux habitants.

  • Dans le courant du mois, la Fondation ouvrira un centre de traitement des accidents vasculaires cérébraux dans un hôpital du nord du pays, qui fournira des soins et des services médicaux aux patients atteints de maladies des vaisseaux cérébraux.
  • Une école située près d’Astana, la capitale du Kazakhstan, accueillera 1 500 élèves et devrait ouvrir ses portes en septembre 2023.
  • Un nouveau centre communautaire doté d’installations pour le sport, l’éducation, les arts, le divertissement et le travail collaboratif ouvrira dans la même ville d’ici mars 2025.
  • Le terminal passagers d’un aéroport international situé dans le sud du Kazakhstan entrera en service en septembre 2024.

Par ailleurs, Verny Capital, le groupe d’investissement dans les projets duquel Bulat Utemuratov est le principal investisseur, alloue environ 24 millions de dollars à la construction de deux écoles dans la région d’Almaty afin de remédier à la surpopulation et au vieillissement des bâtiments. Chaque école accueillera 900 élèves.

Dr. Stephen Shore, Adelphi University professor. Image rce: Bulat Utemuratov Foundation

Almaz Sharman, président du conseil d’administration de la fondation, a déclaré :

« La fondation et Verny Capital, tous deux inspirés par M. Utemuratov, ont pour objectif de contribuer au développement des infrastructures sociales du Kazakhstan avec des projets allant des écoles aux logements en passant par les aéroports. L’éducation et les soins de santé font partie des causes qui revêtent une grande importance pour Bulat personnellement, et c’est pourquoi nous accordons une attention particulière à la construction de nouvelles écoles, à la rénovation et à l’équipement du centre de traitement des accidents vasculaires cérébraux. L’année prochaine, nous continuerons à mettre en œuvre ces projets, et nous envisagerons de nouvelles initiatives. »

La Fondation a un historique de développement d’infrastructures sociales au Kazakhstan. En 2019, elle a lancé un projet qui a consacré environ 8,8 millions de dollars pour fournir des logements aux familles multi-enfants, aux familles avec des enfants handicapés et à celles dont les maisons ont été détruites par des catastrophes naturelles. Au total, 390 familles dans 4 villes ont reçu un logement. La reconstruction du jardin botanique d’Almaty a été achevée en 2020. Pas moins de 15 millions de dollars ont été alloués à la restauration du jardin, qui a utilisé des matériaux modernes et des technologies durables, et a introduit des systèmes avancés d’irrigation, d’éclairage et de vidéosurveillance.

SOURCE: https://www.prnewswire.com/news-releases/bulat-utemuratov-a-alloue-plus-de-80-millions-de-dollars-a-des-projets-dinfrastructure-sociale-au-kazakhstan-en-2022-301709567.html

Fondation Bulat Utemuratov réunit des experts internationaux de l’autisme à l’occasion de la quatrième conférence annuelle « Autisme. Un monde de possibilités »

Des experts internationaux de premier plan dans le domaine de la recherche sur l’autisme se sont réunis à Almaty pour la quatrième conférence internationale annuelle « Autisme. Un monde de possibilités ». La conférence, organisée conjointement par Fondation Bulat Utemuratov et l’Université Narxoz, a attiré plus de 500 participants en présentiel et 8 000 participants en ligne pendant deux jours (29–30 novembre).

Parmi les conférenciers figuraient des chercheurs de renom, notamment Connie Kasari, professeure à l’UCLA, Stephen Shore, professeur à l’université Adelphi et auteur, Temple Gradin, scientifique de renom et auteure, ainsi que de nombreux autres experts du Kazakhstan et du monde entier. Les participants comprenaient des psychiatres, des psychologues, des neuroscientifiques, des enseignants et des parents d’enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA).

Stephen Shore a déclaré que « de telles conférences sont un excellent exemple de la façon dont les personnes atteintes d’autisme peuvent participer à des activités sociales ». Il a ajouté que divers sujets concernant l’autisme avaient été abordés, notamment l’éducation, et que la conférence était une étape importante vers l’amélioration de la vie des personnes autistes.

Dr. Stephen Shore, Adelphi University professor. Image rce: Bulat Utemuratov Foundation

L’un des principaux sujets de discussion était l’identification précoce de l’autisme, qui est la clé du succès de l’intégration des personnes autistes dans la société. Dans l’une des conversations, le Dr Almaz Sharman, président du Conseil d’administration de la Fondation, a discuté avec le Dr Joseph Buxbaum, directeur du Seaver Autism Center for Research, de nouvelles approches pour le diagnostic précoce, comme la possibilité de diagnostiquer l’autisme en identifiant les mutations génétiques dans la famille.

Il n’existe pas encore de programme officiel pour le diagnostic précoce de l’autisme au Kazakhstan. Les activités de la Fondation dans ce domaine, dont fait partie la conférence annuelle, visent à aborder cette question. Selon le Dr Almaz Sharman, « la sensibilisation aux défis auxquels les enfants et les adultes atteints d’autisme sont confrontés peut conduire à une société plus compréhensive, à une meilleure intégration et à de meilleures opportunités pour les personnes autistes au Kazakhstan. »

Le programme « Autisme. Un monde pour tous », dans le cadre duquel la conférence était organisée, est le projet phare de Fondation Bulat Utemuratov. Ce programme a été créé en 2014 pour soutenir les familles et améliorer la vie des enfants autistes. À ce jour 11 centres d’autisme « Asyl Miras » ont été établis dans tout le Kazakhstan, employant plus de 200 spécialistes formés par des experts internationaux. Plus de 14 000 enfants autistes ont participé au programme jusqu’à présent.

Source: https://www.prnewswire.com/news-releases/la-fondation-bulat-utemuratov-reunit-des-experts-internationaux-de-lautisme-a-loccasion-de-la-quatrieme-conference-annuelle–autisme-un-monde-de-possibilites–301692413.html

Accord de coopération entre l’Université Narxoz, la Cour de l’AIFC et la Cour internationale d’arbitrage

ALMATY, Kazakhstan, 28 septembre 2022 L’Université Narxoz a signé un accord de coopération avec la Cour du Centre financier international d’Astana (Cour de l’AIFC) et la Cour internationale d’arbitrage (IAC). L’accord vise à inclure les meilleures pratiques britanniques et internationales dans les cours de droit de l’université et à aider les professionnels de troisième cycle hautement qualifiés à soutenir la trajectoire ascendante de l’État de droit et du climat d’investissement du Kazakhstan.

Le Kazakhstan – siège de la Cour de l’AIFC et de l’IAC – a une histoire de 30 ans de coopération étroite avec le Royaume-Uni, qui mène les pratiques juridiques internationales. En plus des liens diplomatiques, économiques, commerciaux et scientifiques, les partenaires ont récemment renforcé leur coopération dans le domaine juridique. Le système judiciaire britannique établit la norme pour la plupart des règlements de différends commerciaux dans le monde. Il est important que l’accord comprenne l’élaboration de programmes éducatifs conjoints avec d’autres écoles internationales.

En outre, l’accord permettra aux étudiants de l’Université Narxoz d’effectuer un stage dans la Cour de l’AIFC et l’IAC, tandis que la Cour de l’AIFC et l’IAC seront en mesure de tenir des audiences dans la salle d’audience standard internationale du campus de Narxoz.

Bulat Utemuratov, actionnaire unique de l’Université Narxoz, a déclaré :
« L’accord reconnaît la solide base académique de l’Université dans le domaine juridique et la détermination de l’institution à porter cette base à un autre niveau et à établir des liens avec les pratiques juridiques financières actuelles au Kazakhstan et à l’international. L’accord aidera à former des diplômés parfaitement préparés et hautement compétitifs qui viendront renforcer les forces vives du pays dans les domaines juridique et financier des entreprises et contribueront à rendre le Kazakhstan plus attrayant pour les investisseurs internationaux. Je suis fier que mon alma mater et l’AIFC ouvrent la voie à un plus grand nombre d’investisseurs britanniques et internationaux, qui viennent faire des affaires au Kazakhstan, sachant que leurs droits seront protégés selon les normes judiciaires les plus élevées. »

Lord Mance, président de la Cour de l’AIFC, a déclaré : « Je me réjouis que la Cour de l’AIFC et l’IAC aient signé un nouvel accord de coopération avec l’Université Narxoz. Un des objectifs de la Cour de l’AIFC et de l’IAC est de communiquer et de rendre transparente leur existence, leurs caractéristiques et leur disponibilité au bénéfice de tous à l’intérieur et à l’extérieur du Kazakhstan, améliorant ainsi la compréhension et facilitant l’accomplissement des rôles qui leur sont assignés dans la protection et la promotion de l’État de droit dans le domaine commercial. La Cour de l’AIFC et l’IAC sont donc toutes deux ouvertes à établir des programmes exclusifs et mutuellement bénéfiques de coopération avec des établissements d’enseignement et d’autres établissements au Kazakhstan et à l’extérieur du Kazakhstan, dans des termes tout à fait conformes à leur indépendance en tant qu’institutions de règlement des différends commerciaux. »

L’accord a été signé à Almaty, la principale place financière du Kazakhstan, par le greffier et directeur général de la Cour de l’AIFC et de l’IAC, Christopher Campbell-Holt, et par le président de l’Université Narxoz, Miras Daulenov, en présence du président de la Cour de l’AIFC, Lord Mance, et de la présidente de l’IAC, Barbara Dohmann KC.

SOURCE : https://www.prnewswire.com/news-releases/accord-de-cooperation-entre-luniversite-narxoz-la-cour-de-laifc-et-la-cour-internationale-darbitrage-301636153.html

Des stars du tennis visitent le centre Asyl Miras à Astana

ASTANA, Kazakhstan, 15 octobre 2022 /PRNewswire/ — Novak Djokovic, Carlos Alcaraz, Daniil Medvedev et Félix Auger-Aliassime ont visité le centre pour personnes autistes Asyl Miras dirigé par Fondation Bulat Utemuratov dans la capitale du Kazakhstan avant la conférence annuelle internationale Autisme.  The World of Opportunities  en novembre.

From left: Novak Djokovic, Bulat Utemuratov and Carlos Alcaraz at the Asyl Miras autism center
From left: Novak Djokovic, Bulat Utemuratov and Carlos Alcaraz at the Asyl Miras autism center

Daniil Medvedev and Felix Auger-Aliassime visited the Asyl Miras autism center run by the Bulat Utemuratov Foundation.
Daniil Medvedev and Felix Auger-Aliassime visited the Asyl Miras autism center run by the Bulat Utemuratov Foundation.

Les joueurs de tennis ont visité le centre en parallèle du tournoi ATP 500 qui s’est tenu au début du mois, pour soutenir l’initiative et souligner l’importance de ces centres, qui permettent de prendre rapidement en charge les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme et leur intégration sociale.

Djokovic, qui a finalement remporté le tournoi de tennis d’Astana, et d’autres stars du tennis ont joué avec les enfants du centre, leur ont offert des cadeaux et ont reçu en retour des dessins en rapport avec le tennis. Les joueurs ont également rencontré les parents des enfants qui ont évoqué l’importance des diagnostics rapides et des premiers signes de l’autisme tels que l’absence d’expression orale ou l’absence d’intérêt à jouer avec d’autres enfants, l’habitude d’aligner les jouets dans un ordre strict ou par couleur.

Fondation Bulat Utemuratov tiendra sa conférence internationale annuelle sur l’autisme à Almaty fin novembre. Les intervenants, parmi lesquels des experts internationaux de la recherche sur l’autisme, les concepteurs des méthodes les plus avancées et des spécialistes en exercice des États-Unis, du Kazakhstan et d’autres pays, aborderont des questions telles que celle des thérapies comportementales pour gérer les comportements difficiles, celle des interventions efficaces et celle de l’inclusivité.

Un programme de soutien précoce pour les très jeunes enfants jusqu’à 3 ans a été ouvert dans les 10 centres Asyl Miras au Kazakhstan. Les tout-petits et les parents apprennent à se comprendre, à résoudre des situations de crise, à jouer avec leurs pairs, même si l’enfant ne parle pas. Une assistance corrective apportée à temps augmente les chances pour un enfant de vivre une vie d’adulte bien remplie et indépendante.

La Fondation, dont les centres Asyl Miras accueillent plus de 14 000 enfants, prévoit d’ouvrir deux nouveaux centres au Kazakhstan cette année. Les centres appliquent un programme intitulé « Autisme. Un monde pour tous. » L’objectif du programme est l’élaboration et la mise en œuvre d’un système de soutien progressif pour améliorer la qualité de vie des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA). Le programme cible notamment les enfants atteints de TSA jusqu’à 15 ans, leur famille et leur environnement proche.

Photo – https://mma.prnewswire.com/media/1921338/Asyl_Miras_Center_visited_by_ATP_players.jpg
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SOURCE: https://www.prnewswire.com/news-releases/des-stars-du-tennis-visitent-le-centre-asyl-miras-a-astana-301650160.html

RG Gold lance une usine de traitement du minerai d’une valeur de 420 millions de dollars, qui devrait multiplier la production par quatre et engendrer des avantages considérables dans la région

La société minière contrôlée par Verny Capital, groupe présidé par Bulat Utemuratov et co-détenu par Resource Capital Funds (États-Unis), devrait voir sa production atteindre 190 000 onces

ASTANA, Kazakhstan, 12 octobre 2022 /PRNewswire/ — RG Gold, un important producteur d’or kazakh, ouvre une nouvelle usine de traitement d’une valeur de plus de 420 millions de dollars américains. La capacité supplémentaire devrait permettre à RG Gold de quadrupler sa production pour la faire atteindre environ 190 000 onces troy en 2023. Cela représente environ cinq millions de tonnes métriques de minerai contenant de l’or. L’usine utilise la technologie du CIP (carbone en pulpe) qui se sert des particules de charbon pendant la lixiviation afin d’extraire l’or d’un minerai à faible teneur en or à un bas prix.

RG Gold launches $420 mln ore processing plant.
RG Gold launches $420 mln ore processing plant.

RG Gold exploite le gisement de RayGorodok, dans le nord du Kazakhstan, qui est l’une des plus grandes mines du pays avec 5,9 millions d’onces d’or en réserve, selon le Code JORC. La production devrait dépasser les 50 000 onces troy cette année. L’entreprise a payé 122 millions de dollars d’impôts (soit l’équivalent de 45 milliards de tengues) depuis 2015, date à laquelle Verny Capital est devenu son actionnaire. Resource Capital Funds (États-Unis) détient une participation de 35 % dans RG Gold.

Bulat Utemuratov, l’investisseur principal des projets de Verny Capital, a déclaré : « Le lancement de la nouvelle usine de traitement est une étape clé pour RG Gold. Elle respecte les normes industrielles mondiales les plus strictes et exploite les dernières innovations et l’expertise technique de Resource Capital Funds, notre partenaire stratégique. Cette nouvelle usine nous permettra non seulement de quadrupler la production globale de RG Gold, mais surtout, elle nous donnera l’occasion de stimuler les investissements dans la région. L’entreprise a embauché du personnel supplémentaire pour la construction et la maintenance de l’usine, et RG Gold emploie désormais environ 1 200 personnes. Il ne fait aucun doute que l’usine engendrera d’autres avantages socio-économiques, démontrant ainsi l’engagement continu de RG Gold à soutenir les communautés locales et à créer de la valeur pour toutes les parties prenantes. »

Martin Valdes, partenaire au sein de Resource Capital Funds, s’est également exprimé : « Nous avons investi dans RC Gold en 2018. C’était la première fois que nous investissions au Kazakhstan en tant qu’entreprise, et dès le début du processus de diligence raisonnable, nous avons été impressionnés par le savoir-faire des personnes, la qualité des institutions et l’engagement de tout le monde à faire de l’exploitation minière d’une manière très respectueuse de l’environnement et en plaçant l’intérêt de toutes les parties prenantes avant tout le reste, en particulier pour celui des communautés locales. Les nouvelles installations de production de RG Gold ont été construites conformément aux normes industrielles les plus strictes, ce qui permettra à l’entreprise de poursuivre sa croissance et son expansion. »

À propos de Verny Capital

Verny Capital est l’un des plus grands groupes de capital-investissement du Kazakhstan. Fondé en 2006, le groupe détient des actifs dans le secteur bancaire, les ressources naturelles, l’immobilier, les télécommunications et d’autres secteurs. M. Bulat Utemuratov est l’investisseur principal des projets gérés par Verny Capital.

À propos de Resource Capital Funds

Resource Capital Funds (RCF) est une société de capital-investissement créée en 1988 et spécialisée dans les investissements dans le secteur minier. La société gère 3,2 milliards de dollars d’actifs.

Photo – https://mma.prnewswire.com/media/1918124/RG_Gold_1.jpg

SOURCE RG Gold https://www.prnewswire.com/news-releases/rg-gold-lance-une-usine-de-traitement-du-minerai-dune-valeur-de-420-millions-de-dollars-qui-devrait-multiplier-la-production-par-quatre-et-engendrer-des-avantages-considerables-dans-la-region-301648004.html

Quand les étoiles s’alignent au cœur de l’Eurasie

L’histoire du tennis kazakhstanais se déroulait sous nos yeux. L’Astana Open, un tournoi ATP 500 qui vient juste après les tournois du Grand Chelem et les Masters en termes d’importance et de statut, s’est tenu dans la capitale du Kazakhstan. L’incroyable tournoi s’est achevé par une victoire convaincante de Novak Djokovic, 21 fois champion du Grand Chelem et classé septième, qui a battu le Grec Stefanos Tsitsipas, classé sixième, en finale. Le Serbe de 35 ans a remporté son quatrième trophée de la saison et son 90e au total sous les auspices de l’ATP. Les champions olympiques de Tokyo et vainqueurs de Wimbledon 2021, Nikola Mektic et Mate Pavic de Croatie, ont remporté le titre en double. Dans le match décisif, ils ont battu les Français Adrian Mannarino et Fabrice Martin.

Faits intéressants sur le tournoi:

Spectateurs

Pendant les 9 jours de l’ATP 500 Astana Open, les matchs sur le court central du centre national de tennis “Beeline Arena” ont été visités par environ 38 000 spectateurs.

13e tournoi de la série 500 de l’ATP

L’Association des professionnels du tennis (ATP) a inscrit 13 tournois de la série ATP 500 à son calendrier pour la saison 2022. Chaque épreuve offrira un prix en espèces et 500 points de classement au gagnant.

Troisième grand tournoi en Asie

Seuls trois tournois ATP 500 seront organisés sur le continent asiatique en 2022 : les championnats de tennis Dubaï Duty Free, l’Astana Open dans la capitale kazakhe et le Rakuten Japan Open Tennis Championships.

L’équipe la plus forte

Cinq champions du Grand Chelem de différentes années ont participé à l’ATP 500 Astana Open : Novak Djokovic, Carlos Alcaraz, Daniel Medvedev, Marin Cilic et Stanislas Wawrinka. Cinq des dix premiers du monde et cinq autres des vingt premiers ont participé au tournoi. L’affiche des tournois kazakhs était presque égale à celle des Masters et du Grand Chelem.

Les champions olympiques

Quatre champions olympiques ont participé à l’ATP 500 Astana Open : Stanislas Wawrinka, le champion olympique de 2008, associé à Roger Federer et Andrey Rublev, médaillé d’or en double mixte. Nikola Mektic/Mate Pavic (champions olympiques 2020) ont participé au tournoi de doubles.

Le seul tournoi en salle d’Asie

L’ATP 500 Astana Open était le seul tournoi en salle du continent asiatique.

La télévision et les médias :

41 chaînes de télévision ont diffusé le tournoi dans 167 pays (des plus grands – ceux des États-Unis, du Brésil, du Canada, de l’Allemagne, de la France, du Japon – aux plus petits et aux plus exotiques – ceux du Suriname, des îles Caïmans, du Saint-Kitts-et-Nevis, de la Guyane française). Les plus grands diffuseurs mondiaux qui ont couvert l’ATP 500 ASTANA OPEN en direct et en actualités : ESPN, Sky, Eurosport, Amazon, Reuters, Tennis Channel. Sur le territoire du Kazakhstan, les amateurs de tennis ont suivi les retransmissions en direct sur les chaînes de télévision Qazsport et Insport, et les enregistrements ont été diffusés sur Khabar, Channel 31 et El Arna. La portée quotidienne des 5 chaînes de télévision kazakhes diffusant l’ASTANA OPEN était de 2,2 à 2,4 millions de personnes.

L’ATP 500 Astana Open a été couvert dans la presse écrite et en ligne par des médias internationaux tels que L’equipe, La gazzetta dello sport, Tennis world USA, New York Times, ATP.com, Srbja Sports, Spigel, Kommersant, Gotennis.ru, Championat.com, Sports.ru et bien d’autres. Au total, 63 journalistes kazakhstanais et 23 journalistes étrangers ont été accrédités pour le tournoi.

Source: ktf.kz

RG Gold a reçu le premier or du nouveau complexe minier et métallurgique

Avec le lancement de la nouvelle installation, RG Gold produira six tonnes d’or par an.

La société aurifère RG Gold, qui développe le gisement de Raygorodok dans la région d’Akmola, a lancé un nouveau complexe minier et métallurgique (CMM) capable de traiter jusqu’à 5 millions de tonnes de minerai par an, rapporte le service de presse de la société.

Le CMM a été conçu par des sociétés d’ingénierie internationales axées sur l’automatisation de la production et l’utilisation des dernières technologies en métallurgie. L’usine a été construite en un temps record d’un an et demi par l’entreprise AAEngineering Group et fonctionne selon la méthode CIP (carbon in pulp – carbon en pulpe). L’entreprise est dotée d’équipements modernes de leaders mondiaux tels que Metso Outotec, ThyssenKrupp, FLSmidth, Weir Minerals, Roytec, Kemix. L’utilisation d’équipements de haute technologie permet d’assurer la sécurité du personnel et d’augmenter l’efficacité de la production à de faibles coûts d’exploitation.

Lors de la conception et de la construction du CMM, RG Gold a suivi le principe de zéro émission dans l’environnement. L’usine effectuera la neutralisation des cyanures conformément aux exigences internationales. Après un nettoyage préliminaire et une neutralisation, tous les déchets seront stockés dans l’installation de gestion des résidus d’un volume de plus de 8 millions de mètres cubes, spécialement construite sous la supervision d’experts internationaux.

Lawrence Rossow, le directeur général de RG Gold, note que l’entreprise a pu achever la construction d’une grande qualité et dans le respect de délais précis grâce au professionnalisme de l’équipe de projet.

“C’est une grande réussite que la construction du complexe minier et métallurgique ait été achevée en seulement 18 mois, malgré les difficultés logistiques causées par la pandémie et la situation géopolitique. L’équipe de projet et l’entreprise générale ont pu accomplir ce qui semblait impossible”, – a ajouté Lawrence Rossow.

Selon Yerlan Ospanov, le directeur général du groupe d’entreprises Verny Capital, le groupe adhère aux normes de qualité les plus élevées dans la mise en œuvre de tout projet, et le nouveau complexe ne fait pas exception.

“Nous sommes pour un investissement responsable et quand nous parlons de qualité, nous entendons non seulement les caractéristiques techniques de l’usine, mais aussi son respect de l’environnement. Pour nous, en tant qu’actionnaire, il est important que nous transformions progressivement un domaine autrefois peu prometteur en un atout précieux capable de générer des bénéfices et d’améliorer la situation économique de la région”, – a déclaré Yerlan Ospanov.

Le deuxième actionnaire de RG Gold, le fonds d’investissement privé américain Resource Capital Funds, a investi dans l’entreprise en 2018.

“Il s’agissait de notre première expérience d’investissement au Kazakhstan, et dès le début du processus de diligence raisonnable, nous avons été impressionnés par le niveau de professionnalisme du personnel et l’attitude attentionnée envers l’exploitation minière, qui respecte les intérêts de toutes les parties, en particulier les résidents locaux. La nouvelle production de RG Gold répond aux meilleurs standards de l’industrie, ce qui permettra à l’entreprise de croître et de se développer davantage”, – a noté le représentant du fonds.

Le projet de construction du CMM est estimé à 424 millions de dollars, dont 30 % ont été financés sur les fonds propres des actionnaires, les 297 millions de dollars restants proviennent d’un prêt de la Banque de développement du Kazakhstan.

Le lancement d’une nouvelle production aura un effet multiplicateur sur le développement de la région sous la forme de nouveaux emplois et le développement des PME autour de la fourniture de biens et de services à une grande entreprise manufacturière. Pour mettre en œuvre le projet, l’entreprise a construit un nouveau campus pour 600 personnes, a en outre recruté plus de 350 personnes, dont la plupart sont des résidents locaux. RG Gold aide systématiquement les villages voisins et alloue des bourses d’études aux jeunes locaux. Depuis 2015, date à laquelle la société a été reprise par le groupe Verny Capital, RG Gold a payé plus de 45 milliards de tengues d’impôts et alloué plus de 1,5 milliard de tengues à des projets sociaux et caritatifs.

Source: InformBuro.kz

Utemuratov : “Seuls les meilleurs des meilleurs étaient au niveau d’Alcaraz”

Bulat Utemuratov est un homme d’affaires bien connu au Kazakhstan, un passionné de tennis qui profite comme aucun autre cette semaine du développement du tournoi à Astana, qui est la troisième année consécutive dans le calendrier ATP, mais qui obtient pour la première fois une catégorie 500 après deux saisons dans la catégorie 250.

Utemuratov est devenu président de la Fédération de tennis du Kazakhstan il y a quinze ans. Le magnat de 64 ans, né à Atyrau, il a été le moteur du tennis dans son pays et il a fait en sorte que depuis 2010, le Kazakhstan soit devenu un participant régulier des compétitions internationales des nations.

Bulat Utemuratov, actuellement membre de la Fédération internationale de tennis, a créé plusieurs associations caritatives œuvrant pour la jeunesse kazakhstanaise et liées à ce sport. A son initiative, l’Académie de tennis « Team of Kazakhstan » a été créée pour former les joueurs prometteurs de l’équipe nationale de tennis.

Ce leader kazakhstanais profite actuellement des deniers matches au tournoi d’Astana, où il a réussi à réunir les meilleurs joueurs du monde, dont l’Espagnol Carlos Alcaraz, qui a commencé à défendre sa première place au classement lors de ce tournoi. Alcaraz, Novak Djokovic, le Russe Daniil Medvedev et le Grec Stefanos Tsitsipas sont là grâce tirage au sort assez éphémère. “C’est la liste des joueurs du niveau Masters 1000 ou Grand Chelem”, – s’est vanté M Utemuratov, qui a répondu aux questions de l’EFE.

La liste des participants au tournoi est impressionnante : Djokovic, Alcaraz, Medvedev, Tsitsipas. Ça ne pourrait pas être mieux. La présence de la première raquette du monde l’Espagnol Carlos Alcaraz est-elle une motivation supplémentaire pour le tournoi?

Bien sûr, l’arrivée d’Alcaraz, en tant que première raquette du monde, a immédiatement fortement rehaussé le statut de notre tournoi. Son arrivée est à la fois une agréable surprise et très grande responsabilité pour tout le monde. Mais en plus de Carlos, il y a d’autres joueurs vedettes à l’ATP 500 Astana Open – quatre autres champions des tournois du Grand Chelem d’années différentes : Novak Djokovic, Daniil Medvedev, Marin Cilic, Stanislas Wawrinka. En général, six joueurs du TOP-10 du classement mondial et quatre autres du TOP-20 se sont présentés pour le tournoi. La composition du tournoi kazakhstanais n’a rien à envier à la composition du Masters et du Grand Chelem.

En tant qu’une personne proche du tennis, quelle est votre opinion sur le phénomène Alcaraz?

Carlos est le leader du classement mondial. A 19 ans, il avait déjà remporté l’US Open. Un tel niveau à un si jeune âge n’a été démontré que par les meilleurs de l’histoire du tennis. Alcaraz n’a obtenu des résultats exceptionnels que grâce à un travail acharné, une grande volonté de réussir et une confiance en lui-même. Il est clair que maintenant les gens attendent de lui le même niveau élevé. C’est un joueur polyvalent avec un style de jeu très agressif et à un si jeune âge, il sait déjà faire presque tout. Il a un coup droit solide – pratiquement un “canon”, un revers variable, de multiples sorties au filet, un bon service, qui reste pourtant à travailler, et son équipe va l’améliorer. De plus, il a des pieds rapides, des mouvements phénoménaux sur le terrain, ce qui le rend si dangereux et lui a apporté une place parmi des leaders du tennis mondial – il couvre presque tout le terrain et il est extrêmement difficile de marquer la balle contre lui. Carlos est dangereux sur n’importe quelle surface. Si auparavant les joueurs de tennis espagnols étaient dangereux au sol ou sur des terrains lents et durs, l’exemple d’Alcaraz montre maintenant que le danger peut survenir même sur l’herbe ou sur un court rapide dans la salle.

Cette fois la qualité du tournoi s’est nettement améliorée. Il s’agit du troisième tournoi et du premier dans la catégorie ATP 500, après deux ans en tant que tournoi ATP 250. Qu’est-ce que cela signifie pour le tennis au Kazakhstan?

Depuis longtemps notre but est d’organiser des tournois de niveau ATP. Nous avons construit l’infrastructure, formé et amélioré les compétences des entraîneurs et des arbitres. À ce jour, des infrastructures de tennis ont été construites dans toutes les régions du pays – 38 centres de tennis, 364 courts en terre battue et dur qui répondent aux normes pour la tenue de grands tournois internationaux. La deuxième phase de construction est maintenant en cours.

Grâce aux programmes de la Fédération, plus de 300 entraîneurs de tennis ont été formés et plus de 500 moniteurs travaillent avec des enfants de moins de 10 ans. Des tournois nationaux et internationaux de tous niveaux sont régulièrement organisés (des festivals de balles rouges pour les enfants de moins de 8 ans aux grands tournois Challengers et ATP). Au total, nous organisons plus de 220 tournois par an, ce qui nécessite un travail de qualité et bien coordonné de l’équipe de la Fédération, ainsi que la présence d’un grand nombre d’arbitres de haut niveau.

A ce jour, nous avons deux juges de la catégorie internationale qui ont un badge de bronze et 6 autres juges qui ont un badge blanc. En outre, plus de 30 juges ont une certification nationale et couvrent entièrement les besoins du Kazakhstan en matière d’arbitrage de qualité.

En 2020, le Kazakhstan a reçu une licence d’un an pour élargir les possibilités de jeu et explorer de nouveaux marchés pour le tennis professionnel. Nous avons organisé deux tournois de la série ATP 250 en 2020 et 2021. Deux ans plus tard, nous avons obtenu le droit d’accueillir le tournoi de la série ATP 500, après la décision de l’ATP de déplacer l’Open de Chine de Pékin à Astana.

Je suis heureux que l’ATP ait confié au Kazakhstan le droit d’accueillir ce prestigieux tournoi international. Grâce à ces tournois, les joueurs kazakhstanais ont la possibilité de se montrer et de se faire connaître dans le monde entier. De plus, le tournoi a un effet multiplicateur, qui affectera considérablement le développement global du tennis au Kazakhstan.

Le tournoi d’Astana peut-il devenir permanent et régulier dans le calendrier ATP?

Je vois comment les yeux des enfants et des entraîneurs, des joueurs et des arbitres «brillent» ces jours-ci. Pour nos élèves, ce n’est pas seulement l’occasion de voir leurs athlètes préférés, mais aussi une grande chance de recevoir des master classes de professionnels de haut niveau, dont, j’en suis sûr, beaucoup d’entre eux se souviendront toute leur vie. Les employés de la fédération perçoivent le tournoi comme une grande fête, et, en même temps, comme un sérieux test d’endurance pour la tenue d’un événement aussi grandiose que l’ATP 500.

Bien sûr, nous voulons maintenir le statut du tournoi 500, mais cela nécessitera beaucoup de travail que nous allons mener. Le fait que nous ayons déjà obtenu ce droit est un bon début pour l’avenir. En fait, pour nous, c’est comme une avance – pour montrer que nous sommes vraiment prêts pour organiser un événement de cette ampleur et que nous pouvons le faire à un niveau adéquat. La fédération va essayer de mériter cette confiance et va continuer à travailler à l’avenir pour que la licence pour l’ATP 250, dont nous disposons déjà de façon permanente, se transforme à l’ATP 500.

Le Kazakhstan est un pays clairement engagé dans le développement du tennis. Trouvez-vous du soutien auprès d’un grand public et aussi dans le développement de jeunes talents?

La performance brillante de l’équipe junior du Kazakhstan des moins de 14 ans lors des débuts du Championnat du monde junior par équipe n’a laissé personne indifférent. Pour la première fois, faisant partie des 16 premiers au championnat du monde, nos gars ont non seulement joué avec dignité, mais se sont classés parmi les quatre premiers au monde, battant les meilleurs rivaux d’Argentine, d’Italie et de Slovénie sur leur chemin. Je suis heureux que les gars se soient révélés être de vrais combattants et aient agi comme une équipe soudée, où chaque joueur a apporté une grande contribution à cette réalisation historique.

Pour constituer une réserve d’équipes nationales, la fédération travaille à tous les niveaux, à commencer par des cours de tennis collectifs pour les enfants de 5 à 7 ans. C’est à cet âge que les enfants acquièrent les compétences de départ nécessaires et participent à leurs premières compétitions. Nous accordons une grande attention au projet “Tennis à moins de 10”, où les enfants reçoivent une base pour leur avancement futur. Les spécialistes de la fédération visitent les principaux tournois parmi les joueurs de moins de 10 ans, les observent, communiquent avec leurs entraîneurs et aident au développement.

Comment le tennis a-t-il évolué au Kazakhstan ces dernières années?

Lorsque je suis venu en tête de la Fédération de tennis du Kazakhstan en 2007, il n’y avait que quelques centres de tennis dans le pays – principalement à Astana et Almaty. Quinze ans ont passé et maintenant il y a des centres de tennis dans toutes les grandes villes et centres régionaux, à l’exception des régions qui ont été formées cette année, mais nous allons bientôt y mettre en service des centres de tennis modernes. La fédération accorde une grande attention au développement des infrastructures sportives – toutes les installations sportives de tennis du pays ont été construites sous notre contrôle direct et avec notre participation.

Le budget de la Fédération est désormais entièrement assuré par les sponsors. Auparavant, l’État l’a partiellement financé – jusqu’à 25 % du budget total, mais ces dernières années, ce chiffre est tombé à 2-3 %. Au début de cette année, j’ai pris la décision de renoncer  complètement au financement de l’État. Au cours de toutes ces années, j’ai investi plus de 100 millions de dollars dans le développement du tennis au Kazakhstan.

Quel est votre objectif en tant que Président de la Fédération, car vous travaillez dur pour développer le tennis au Kazakhstan?

Au cours de ma présidence de la Fédération, plusieurs tâches stratégiques clés ont été résolues d’une manière systématique, ce qui a permis de créer les bases du développement durable du tennis. Nous essayons de rendre le tennis accessible aux Kazakhstanais, et il y a déjà de grands progrès dans de nombreux domaines :

– le coût de location des terrains partout au pays a diminué en moyenne de 50 $ l’heure en 2007 à 10 $ l’heure maintenant ;

– le prix d’abonnements pour les cours dans les groupes d’enfants jusqu’à 10 ans commencent à partir de 30 $ à 50 $ par mois, et pour les plus grands, qui ont les cours pratiquement 5 à 6 fois par semaine pendant 2 heures, nous maintenons les prix entre 100 $ et 120 $, ce qui fait du tennis l’un des sports les plus abordables. En outre, plus de 3 500 enfants au Kazakhstan pratiquent ce sport gratuitement et reçoivent une aide financière pour se rendre à des tournois ;

– pour assurer une participation massive, nous avons réduit au maximum le prix des : raquettes, balles et autres équipements pour les plus jeunes sont fournis gratuitement ;

– plus de 40 enfants les plus doués de 12 à 14 ans reçoivent une aide financière de la fédération de 5 000 $ à 15 000 $ par an, selon le niveau des joueurs et selon des critères objectifs ;

– nous soutenons plus de 30 joueurs âgés de 14-18 ans, qui reçoivent des subventions pour la formation et les voyages internationaux d’un montant de 5 000 $ à 50 000 $ par an.

Il est à noter qu’au total 30 000 enfants jouent au tennis dans le pays. Un support multi-niveaux a été construit pour les joueurs âgés de 12 ans et plus, où des entraîneurs-tuteurs pour chaque tranche d’âge assistent à tous les plus grands tournois de la catégorie d’âge cible, analysent les résultats de tous les joueurs du pays et, conformément à des critères objectifs, déterminer le niveau d’accompagnement méthodologique et financier de la fédération pour chaque joueur. Ce système vous permet de découvrir les talents à un stade précoce et de leur fournir le soutien au développement nécessaire pour progresser en temps opportun dans les aspects techniques, physiologiques et mentaux.

Ressentez-vous l’ambiance tennistique du tournoi d’Astana?

Oui, bien sûr, l’intensité des émotions est croissante. Il y a une envie du public de voir les joueurs mondiaux en direct, car c’est un grand événement pour notre pays. Même si l’on prend le territoire de la CEI, un événement sportif d’un tel niveau n’a pas encore eu lieu pour qu’il y ait une telle représentation des meilleurs joueurs.

Quelle est l’importance de la naturalisation de joueurs tels que Bublik, Kukushkin, Nedovesov, Rybakina ou Putintseva pour le développement du tennis au Kazakhstan?

A un certain stade de notre activité, attirer des joueurs d’autres pays était nécessaire pour que le Kazakhstan renforce sa position dans le tennis. Ces joueurs sont venus nous voir lorsqu’ils ont senti qu’ils avaient besoin d’un soutien qu’ils ne pouvaient pas obtenir dans leur propre pays.

Tous ont beaucoup fait pour le développement du tennis kazakhstanais. Ils servent d’exemple aux enfants, ils partagent leur expérience lors de master classes avec de jeunes joueurs. Le Kazakhstan devient reconnaissable dans le monde, notamment grâce à ses réalisations.

En parallèle, nous faisons beaucoup pour populariser le tennis au Kazakhstan, pour identifier, sélectionner et accompagner les meilleurs joueurs. Ce travail porte déjà ses fruits. Un grande partie les résultats ont été obtenus grâce aux mentors : à la fois aux entraîneurs personnels et aux coachs de la fédération. Les résultats de Zangar Nurlanuly, 14 ans, qui a remporté cinq tournois de Tennis Europe en simple au cours des deux dernières années, sont impressionnants. Désormais dans le classement Tennis Europe des moins de 14 ans, il occupe la sixième position.

Damir Zhalgasbay et Daniel Tazabekov figurent également dans le TOP-100 du classement Tennis Europe. Nous sommes très satisfaits du succès de nos juniors de moins de 14 ans, qui jouent déjà lors des tournois ITF de moins de 18 ans. Parmi eux : Inkar Dusebay, Zara Darken, Amir Omarkhanov, Yerasyl Bakhtiyar, Polina Sleptsova, Yerasyl Erdilda et bien d’autres jeunes athlètes talentueux.

Après la victoire phénoménale d’Elena Rybakina à Wimbledon, nous avons constaté une augmentation significative de l’intérêt pour le tennis parmi les Kazakhstanais qui ont commencé à amener leurs enfants en masse dans nos centres de tennis à travers le pays pour débuter au tennis.

Qu’est-ce que la victoire de Rybakina à Wimbledon a signifié pour le tennis au Kazakhstan ? En général, comment a-t-elle été aperçue?

La victoire d’Elena Rybakina à Wimbledon est historique pour le Kazakhstan. Elle est devenue la première joueuse de tennis du Kazakhstan à remporter le tournoi du Grand Chelem dans la catégorie individuelle. Elena a reçu les félicitations du président Kassym-Jomart Tokayev, et elle a été décorée de l’Ordre de Dostyk II. Nous avons constaté une augmentation significative de l’intérêt pour le tennis parmi les Kazakhstanais qui ont commencé à amener leurs enfants en masse dans nos centres de tennis à travers le pays pour débuter au tennis.

Il y avait, bien sûr, ceux qui étaient sceptiques quant à cette victoire, soulignant qu’Eléna était née et formée en Russie jusqu’à un certain âge. Cependant, Eléna elle-même a déjà «mis les points sur les i» dans cette affaire depuis longtemps, déclarant publiquement qu’elle jouait depuis longtemps pour le Kazakhstan et représentait le Kazakhstan lors de tournois majeurs, dont Wimbledon et les Jeux olympiques, auxquels elle rêvait de participer. Elle a fait très clairement comprendre qu’elle ne représentait que le Kazakhstan.

L’essor du tennis au Kazakhstan a permis au pays de participer à des tournois majeurs tels que les finales de la Coupe Davis et de Billie Jean King. Considérez-vous cela comme une avancée?

2022 est une année unique et historique pour le tennis kazakhstanais. L’équipe féminine du Kazakhstan en avril de cette année a remporté une victoire historique, passant pour la première fois la qualification de la Coupe Billie Jean King lors de la confrontation contre l’équipe nationale allemande, et en novembre, nos filles joueront à la dernière étape à Glasgow dans le groupe contre les équipes de Grande-Bretagne et d’Espagne. De plus, notre équipe masculine joue régulièrement dans les phases finales de la Coupe Davis. Et notre équipe junior a cette année pour la première fois participé au championnat du monde des joueurs de moins de 14 ans. Et elle n’a pas seulement joué là-bas, mais, après avoir vaincu les rivaux les plus forts, elle est entrée dans le top 4 des meilleures équipes du monde. C’est la vraie percée!

Que pensez-vous de la confrontation entre l’Espagne et le Kazakhstan en finale de la Coupe Billie Jean King?

Il reste un mois avant le début du Championnat du monde féminin par équipe. Nous serons prêts comme jamais auparavant pour la phase finale de la Coupe Billie Jean King – comme on dit, à fond. Nous sommes capables de sortir non seulement du groupe, mais aussi de remporter le trophée tant convoité. Ces dernières années, une équipe équilibrée et solide s’est formée. Il y a avant tout numéro un de tennis kazakhstanais Eléna Rybakina, l’une des joueuses de double les plus fortes au monde Anna Danilina, la magnifique Yulia Putintseva et le jeune espoir de l’équipe Zhibek Kulambaeva. L’équipe est dirigée par l’une des meilleures capitaines du monde du tennis, Yaroslava Shvedova, et je suis sûr qu’elle saura mettre en place l’équipe, trouver la bonne tactique et la transmettre aux joueuses.

Source: Mundodeportivo.com

Le milliardaire qui essaye de transformer le Kazakhstan en une nation de tennis

Bulat Utemuratov a décidé en 2007 de créer une culture du tennis pour les masses dans une ancienne République soviétique connue pour les sports de combat et l’haltérophilie.

Rybakina embrasse Bulat Utemuratov, président de la Fédération de tennis du Kazakhstan après avoir remporté Wimbledon plus tôt cette année. Crédit : Visionhaus/Getty Images

Les amateurs de tennis occasionnels ont probablement eu un premier aperçu de ce qui est peut-être la plus surprenante des puissances montantes de ce sport à Wimbledon en juillet, lorsqu’un super fan aux cheveux noirs, coiffé d’un panama et vêtu d’un blazer bleu, a embrassé Elena Rybakina, la Russe d’origine devenue Kazakhstanaise qui a remporté le titre de championne en simple dames.

«Un soutien incroyable», a déclaré Mlle Rybakina en parlant de l’effusion de Bulat Utemuratov, le milliardaire qui a investi dans son jeu et changé sa vie, alors qu’elle le remerciait lors de la présentation du trophée de Wimbledon.

Les indulgences sportives d’Utemuratov sont de nouveau au centre du sport cette semaine. Grâce à lui, le centre de l’univers du tennis s’est déplacé vers une ville de taille moyenne au Kazakhstan, un pays qui ne figurait que nominalement sur la carte du tennis il y a dix ans, mais qui a désormais les moyens d’attirer bon nombre des plus grandes stars du jeu.

Novak Djokovic, Carlos Alcaraz, Daniil Medvedev, Stefanos Tsitsipas et une poignée d’autres joueurs de haut niveau se sont affrontés cette semaine à Astana, la capitale d’une vaste république d’Asie centrale, parce qu’Utemuratov, un diplomate et industriel kazakhstanais, a décidé il y a 15 ans d’utiliser ses largesses pour faire de son pays une force émergente du tennis.

« J’ai aimé le tennis dès le début », a déclaré M. Utemuratov, 64 ans, lors d’une récente interview, bien que ce début ne soit arrivé qu’à l’âge de 30 ans.

Le parcours de Rybakina jusqu’au championnat de Wimbledon a provoqué une vive polémique. Les joueurs de Russie et du Belarus n’ont pas été autorisés à  participer au tournoi. Rybakina, 23 ans, est née et a grandi à Moscou, où sa famille vit toujours. Elle est devenue citoyenne du Kazakhstan il y a cinq ans en échange du soutien financier d’Utemuratov et de la fédération de tennis du pays. Ce n’était qu’une partie de la stratégie d’Utemuratov pour faire de l’ancienne république soviétique une nation de tennis légitime.

Son approche multidimensionnelle pourrait servir de modèle à d’autres nations désireuses de s’améliorer dans le domaine du tennis, ou dans n’importe quel autre sport, à condition qu’elles disposent d’un ingrédient clé : un milliardaire prêt à dépenser sans compter.

Dans sa jeunesse, Utemuratov pratiquait la boxe, le football et le tennis de table Il n’a commencé à jouer au tennis que lorsque les milieux d’affaires post-soviétiques du Kazakhstan l’ont adopté dans les années 1990. Pendant l’ère soviétique, le tennis était considéré comme un sport d’élite. Il n’y avait qu’une poignée de courts de tennis dans tout le pays, et y jouer était extrêmement coûteux.

Pour Utemuratov, le tennis était une révélation – une version physique des échecs, exigeant polyvalence, capacités intellectuelles, concentration maximale et amélioration athlétique constante. Les prouesses tennistiques d’Utemuratov ont augmenté avec sa proéminence politique et financière. Après l’effondrement de l’Union soviétique, il a été à la fois l’envoyé économique du Kazakhstan en Europe et aux Nations unies, le directeur de l’une des principales institutions financières et l’assistant spécial du président de l’époque, Nursultan Nazarbayev.

Vue aérienne de Astana où se déroule l’Open d’Agel. Crédit : Alexander Zemlianichenko/Associated Press

Dans un pays où le football et les sports de combat règnent en maîtres et où l’athlète le plus en vue est Gennady Golovkin, le champion de boxe des poids moyens connu sous le nom de Triple G, le tennis était à peine présent. En 2007, la fédération de tennis du pays était presque en faillite. Utemuratov et d’autres chefs d’entreprise ont discuté de ce qu’ils pouvaient faire pour sauver la fédération nationale. Utemuratov, qui était devenu un grand fan de Rafael Nadal et de Roger Federer, a proposé ses services.

Il s’agit, dit-il, d’un défi particulier, « comme si l’on repartait de zéro », et ce dans un pays pauvre et tentaculaire, qui ne compte que 20 millions d’habitants répartis sur un territoire de près de 3 000 km de large et de 1 000 km de haut en bas. Utilisant presque entièrement l’argent d’Utemuratov, la Fédération de tennis du Kazakhstan s’est lancée dans la construction, investissant environ 200 millions de dollars – près d’un dixième de sa fortune estimée – pour construire 38 centres de tennis dans les 17 régions du pays. Elle a formé des centaines d’entraîneurs et d’instructeurs, dont certains ont été importés d’Europe. Il subventionne des cours pour les jeunes enfants et les adolescents qui peuvent s’entraîner six jours par semaine pour 40 à 120 dollars par mois. Les meilleurs juniors reçoivent jusqu’à 50 000 dollars pour payer leur entraînement et leurs déplacements.

M. Utemuratov a déclaré qu’il était essentiel de rendre ce sport abordable pour changer la perception du tennis, qui n’est plus réservé à l’élite mais accessible à tous. Le Kazakhstan compte aujourd’hui 33 000 joueurs inscrits à tous les niveaux. En 2007, ils n’étaient que 1 800. Une équipe de 32 personnes au siège de la fédération est en contact permanent avec 70 autres entraîneurs et employés des centres de tennis qui suivent les progrès des juniors prometteurs.

Dave Miley, un Irlandais qui s’occupe du développement des joueurs à la Fédération internationale de tennis, est arrivé il y a deux ans pour occuper le poste de directeur exécutif de la K.T.F. Ce dernier a déclaré que l’argent ne suffit pas à produire des joueurs de haut niveau.

Au fur et à mesure que l’intérêt et la participation augmentaient et que la qualité du jeu s’améliorait, la fédération s’est associée à des académies en Espagne, en Italie et dans d’autres pays où le tennis est bien établi pour y envoyer ses meilleurs joueurs juniors afin qu’ils s’entraînent. Elle a organisé des tournois internationaux pour les jeunes juniors jusqu’aux professionnels.

Utemuratov savait que les habitants de son pays n’adopteraient vraiment ce sport que si le Kazakhstan disposait de professionnels de haut niveau. Et il ne voulait pas attendre une génération pour voir si le pays pouvait en produire un de manière organique.

Au lieu d’attendre, il a donc adopté une stratégie que beaucoup d’autres pays ont utilisée pour atteindre l’excellence dans d’autres sports : il a commencé à se tourner vers l’étranger, plus précisément vers la Russie, à la recherche de joueurs qui avaient du talent mais qui n’étaient pas assez performants pour obtenir le soutien de la fédération de tennis locale.

Il trouve rapidement des preneurs en la personne de Yuri Schukin et de Yaroslava Shvedova. Schukin n’est jamais entré dans le top 100, mais Shvedova a atteint son meilleur classement en 2012, à savoir la 25e place. 

Plus récemment, Rybakina et Alexander Bublik, un autre Russe originaire, se sont engagés à représenter le Kazakhstan. Bublik dit avoir rencontré Utemuratov pour la première fois alors qu’il était un jeune adolescent jouant à Monte-Carlo, à Monaco.

Robert Perry/Association de la presse, via Associated Press

Bublik, 25 ans, a décidé de faire du Kazakhstan sa deuxième maison en 2016 après avoir atteint les quarts de finale d’un tournoi de deuxième niveau, mais avec peu d’aide de la fédération russe de tennis. Grâce au Kazakhstan, qui a financé ses déplacements et son encadrement, il s’est hissé dans le top 100 un peu plus d’un an plus tard.

Beaucoup de joueurs reçoivent des fonds lorsqu’ils sont jeunes de la part d’un sponsor individuel qui n’est là que pour être remboursé et prendre sa part des gains lorsque le joueur réussit, a déclaré Bublik la semaine dernière depuis sa troisième maison, à Monte-Carlo.

« Pour lui, c’est sa passion », a déclaré Bublik, qui est maintenant classé 43e. « C’est un grand amour de sa part ».

Malgré les récents succès de Rybakina, Utemuratov a déclaré que le Kazakhstan ne cherche plus activement des espoirs russes.

Il se concentre plutôt sur le développement de joueurs comme Zangar Nurlanuly, qui a occupé le premier rang de sa catégorie d’âge en Europe et qui, cette année, a conduit ses coéquipiers en demi-finale des finales mondiales de tennis junior des moins de 14 ans de l’I.T.F., une sorte de Coupe Davis pour les petites frites.

L’investissement d’Utemuratov porte ses fruits en dehors des cercles de tennis du Kazakhstan. Il est désormais vice-président de l’I.T.F., l’organe directeur mondial de ce sport.

La prochaine étape importante aura lieu cette semaine, puisque le Kazakhstan accueillera pour la première fois un tournoi Masters 500, qui se situe juste en dessous des tournois du circuit de haut niveau, après avoir accueilli pendant des années des compétitions de niveau inférieur.

Par Matthew Futterman

Pour en savoir plus, lire le New York Times

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