Month: April 2019

Comment la Galerie ForteBank Kulanshi ArtSpace promeut l’amour pour l’art au Kazakhstan

Le projet ForteBank Kulanshi ArtSpace a été lancé en 2016. A l’époque, à l’initiative du principal actionnaire de la ForteBank, l’homme d’affaires et philanthrope Bulat Utemuratov, 24 tableaux de célèbres artistes kazakhs sont retournés dans leur pays natal. Les chefs-d’œuvre de Kasteev, de Mullashev, de Stepanov, d’Aytbaev, de Tynsykbaev et plusieurs autres artistes célèbres achetés à l’étranger sont la base de la collection du nouvel espace d’art et ils sont désormais accessibles gratuitement à tous les Kazakhs et aux visiteurs de la capitale. L’actionnaire a confié la gestion de la galerie ForteBank au centre d’art contemporain «Kulanshi», dirigé par la célèbre artiste kazakhe Leyla Makhat. Bulat Utemuratov a commenté ce partenariat entre la banque et le projet artistique le plus brillant de la capitale : «  Lorsque l’amour et la compétence se rencontrent, vous pouvez vous attendre à un chef-d’œuvre ».
Et voilà ce que Leila Makhat dit à propos de son activité créatrice à Nur-Sultan : « De retour à Astana en 2007, je me suis rendue compte qu’aucune plate-forme ne me conviendrait en tant qu’artiste et organisatrice d’exposition. L’art que j’ai apporté de l’étranger et ce que j’ai fait moi-même ne s’inscrivaient pas dans le cadre des musées et des galeries existants. Lorsque j’ai étudié à l’Académie des musées de la municipalité de Berlin, nous avons faits des stages dans divers musées et galeries. À Astana, j’ai commencé à faire ce que j’avais appris à l’époque et comme je le voyais moi-même. Vous ne pouvez pas simplement venir accrocher des tableaux, chaque projet doit avoir un concept ». À ce jour, l’équipe Kulanshi adhère aux mêmes principes, effectuant des projets du Centre de l’Art Contemporain et de la galerie ForteBank Kulanshi ArtSpace.
Sur la photo : Présidente du conseil des conservateurs du Centre d’art contemporain Kulanshi, Leila Makhat (à droite)
Situé au siège social de ForteBank dans la ville de Nur-Sultan à Dostyk, 8/1, la galerie ForteBank Kulanshi ArtSpace, offre aux résidents et aux invités de la capitale des expositions permanentes et temporaires depuis trois ans. À l’heure actuelle, il a déjà fait découvrir 432 œuvres d’artistes divers aux citoyens et il a reçu 415 000 visiteurs. Parmi les œuvres de l’exposition permanente de la galerie dans les salles de graphismes imprimés, vous pouvez voir les originaux de lithographies de génies de renommée mondiale tels que Picasso, Chagall et même Dali. Les expositions temporaires sont renouvelées tous les 2-3 mois : la galerie ForteBank Kulanshi ArtSpace expose des artistes kazakhs de talent et des artistes étrangers. La décision sur le choix des travaux à exposer à la galerie, est prise par le conseil international des curateurs  « Kulanshi ». C’est une association publique qui unit des historiens de l’art, des artistes, des designers, des conservateurs, des archéologues et des historiens du Kazakhstan, de l’Autriche, du Portugal, de la Pologne, de la Chine et de la Biélorussie, ils possèdent une expérience et une autorité étendues sur le marché international de l’art. À la réception d’une demande, le conseil de surveillance se concentre principalement sur la qualité du projet. Les artistes, les collections et les groupes créatifs ne doivent pas nécessairement être connus dans de larges cercles, car l’essence du travail de la galerie est de conserver un niveau élevé de qualité des projets soumis et de faire découvrir de nouveaux noms. Selon les représentants de « Kulanshi », au tout début du projet, Bulat Utemuratov a défini les objectifs suivants : développer les arts visuels au Kazakhstan et vulgariser la consommation compétente des produits de l’art dans la société.
« Nous avons beaucoup d’objets d’art, mais il n’y a pas de culture de leur consommation. Les gens ne comprennent pas toujours que l’art est créé pour être vu, consommé et utilisé. Posez une question à n’importe qui dans votre bureau : « Combien de tableaux avez-vous chez vous ? Il ne s’agit pas des reproductions, des affiches, mais des tableaux. Il s’avère que l’un, ou deux, ou pas du tout. Nous avons une mentalité nomade, mais nous menons une vie sédentaire depuis longtemps et nous devons déjà accumuler non seulement des biens matériels dont nous pouvons hériter, mais également des biens culturels et spirituels. Avoir, par exemple, l’original d’un artiste contemporain signifie que votre petit-fils possédera un tableau d’un artiste qui était populaire et que la valeur de cette œuvre augmentera considérablement » – dit Leila Makhat.
Sur la photo: Exposition Dancing in the Dark du célèbre artiste italien Ron di Szenza à la galerie ForteBank Kulanshi ArtSpace
L’artiste a elle-même exposé ses œuvres à la galerie en 2017 dans le cadre de l’exposition personnelle « Osyndamyn ». Dans le même temps, les expositions personnelles de l’artiste français de renommée mondiale Henri de Toulouse-Lautrec  « Paris, Paris… », de l’artiste-installateur japonais Yasuki Onishi  « Vertical Emptiness » et du célèbre Italien Ron di Scenza « Danse dans le noir » ont eu lieu à la gallerie. Et en 2018, la galerie ForteBank Kulanshi ArtSpace a présenté plusieurs multi-projets aux habitants d’Astana : « Classicisme, réalisme, romantisme… Art de l’Europe occidentale. Au XIX – XX siècles »,  « Les sept voiles de l’Eurasie », une exposition conjointe de l’artiste français Denis Marcon et de jeunes artistes du Kazakhstan sous le nom de L’ART DE DIALOGUE, ainsi qu’une exposition d’œuvres d’artistes kazakhs issus de la riche collection personnelle de la famille de Nurlan Smagulov. La banque elle-même estime que le concept de galerie au siège social décrit le mieux les principes fondamentaux de l’une des plus grandes institutions financières du pays. Le projet combine le soutien aux jeunes talents, l’ intérêt que la banque porte pour le développement du système éducatif du pays et sa participation active aux processus sociaux. La ForteBank Gallery Kulanshi ArtSpace est beaucoup plus qu’un acte du parrainage, c’est une collaboration ciblée à long terme pour le développement de la société kazakhe. C’est pourquoi la banque prévoit de continuer à investir dans le développement et la préservation du patrimoine culturel du pays.

Comment s’est déroulée la Journée mondiale de la diffusion d’informations sur le problème de l’autisme au Kazakhstan ?

Chaque année, le 2 avril, le monde entier célèbre la journée mondiale de la diffusion d’informations sur le problème de l’autisme. Cette tradition a débuté en 2007 à l’initiative de l’État du Qatar et a été créée par l’Assemblée générale des Nations Unies. Au Kazakhstan, cette journée a commencé à être célébrée il y a cinq ans à l’initiative de la Fondation Bulat Utemuratov. L’initiative est basée sur la prévalence des troubles du spectre autistique (TSA) – ils sont diagnostiqués chez un enfant sur 59 dans le monde entier, selon les statistiques du centre américain de contrôle et de prévention des maladies, ainsi que de la faible sensibilisation du public sur cette question. De nombreuses personnes non seulement ne connaissent pas les particularités du comportement et de la communication avec les personnes atteintes de TSA, mais elles ne réalisent non plus l’importance cruciale d’un diagnostic précoce et le potentiel considérable des programmes de correction.
Sur la photo : Marat Aytmagambetov – Directeur de la fondation Bulat Utemuratov
” Lorsque nous avons commencé à travailler dans cette direction, chaque 159-ème enfant dans le monde était né avec l’autisme”, a déclaré Marat Aytmagambetov, directeur de la Fondation Bulat Utemuratov, lors de son entretien pour le journal Liter. L’année dernière, chaque 59-ème enfant est né avec cette pathologie et, au début de cette année, déjà 49. Selon des experts internationaux, plus de 60 000 enfants seraient atteintes d’autisme. Au Kazakhstan, ils sont plus que 3 500 personnes. “
La Fondation Bulat Utemuratov s’occupe depuis quatre ans d’une manière très active des problèmes des enfants atteints de TSA au Kazakhstan. A travers son programme d’ancrage “Autisme. Le monde est un pour tous “, la fondation a créé un réseau de centres pour l’autisme dans six villes du Kazakhstan (Nur-Sultan, Almaty, Kyzylorda, Ust-Kamenogorsk, Aktobe et Uralsk). Ces centres utilisent le système de détection précoce et d’assistance rapide des enfants atteints de TSA et de leurs familles, ainsi que leur adaptation sociale grâce à l’introduction de techniques occidentales avancées développées par l’Université de Californie et le Marcus Autism Center d’Atlanta. Le créateur de la fondation, Bulat Utemuratov, a déjà alloué plus de 12,5 millions de dollars au projet et prévoit de continuer à investir, car les centres aident gratuitement les enfants atteints de TSA et leur famille – plus de 5 000 enfants ont déjà reçu une telle assistance.

L’autisme n’est pas une condamnation

Chaque année, la FBU organise de nombreuses actions pertinentes la veille de la Journée mondiale de l’autisme pour diffuser des informations sur le problème de l’autisme, attirer l’attention du public cible sur le problème et informer le grand public à travers les médias et les réseaux sociaux. En 2019, une vidéo a été filmée avec la participation d’enfants talentueux suivant des programmes correctionnels dans les centres Asyl Miras : Alisher Akimbayev, Aslan Reymbai et Aruzhan Ilyas ont raconté leur histoire à la population du Kazakhstan.
Sur la photo : Un fragment de la vidéo – l’histoire d’Alisher

 

En outre, des ateliers de formation ouverts à tous ont été organisés dans six villes du Kazakhstan pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce problème. Personne ne connaît les raisons exactes de la propagation généralisée des TSA, mais les spécialistes d’Asyl Miras veulent transmettre à tous une idée clé : l’autisme n’est pas une condamnation. Il existe aujourd’hui des méthodes efficaces d’adaptation et de développement des compétences nécessaires chez les enfants atteints de TSA. Ces enfants peuvent acquérir des compétences essentielles : communication, socialisation, apprentissage, développement des talents – et mener une vie bien remplie.
Sur la photo : Dans les six villes du Kazakhstan, des séminaires ouverts à tous sur TSA ont eu lieu
Dans la ville de Kyzylorda, à l’initiative de la fondation Bulat Utemuratov,  une course de bienfaisance de 5,5 km a également été organisée pour but de sensibiliser les citoyens aux signes de TSA chez les enfants et à l’importance du diagnostic précoce et de la correction. Le centre de l’autisme “Asyl Miras” à Kyzylorda a été ouvert en juin 2016 et plus de 500 familles y ont maintenant recours.
Dans la photo : une course de charité à Kyzylorda, programmée pour la journée mondiale de diffusion d’informations sur l’autisme
Nur-Sultan a également célébré ce jour important. Dans l’hôtel The Ritz-Carlton, le célèbre artiste kazakh Beibit Asemkul a organisé un atelier en peinture pour les enfants atteints de TSA et leurs familles. L’hôtelel The Ritz-Carlton, Astana, le centre “Asyl-Miras” dans la ville de Nur-Sultan et un projet éducatif dans le domaine de l’art Art Masters London ont organisé cette événement.

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