L’éducation officielle n’est pas seulement un droit et le fondement de la formation continue et de l’évolution de carrière de chaque individu ; c’est aussi un aspect essentiel du développement social et économique de chaque pays. Son importance dans le monde moderne ne peut être surestimée : un manque d’accès à l’éducation formelle augmente le risque de problèmes sociaux tels que la pauvreté et le chômage.
Les gouvernements du monde entier reconnaissent de plus en plus l’importance d’une éducation primaire de qualité pour la réalisation des objectifs de développement durable à long terme et la création de sociétés justes. S’attaquer aux problèmes d’éducation est devenu un objectif stratégique pour de nombreux pays. L’implication du secteur privé dans la recherche de solutions à ces problèmes, sur une base pro bono, en partageant la responsabilité sociale, peut s’avérer extrêmement importante. Le Kazakhstan peut servir d’exemple à cette approche.
Le Kazakhstan a adopté un certain nombre de réformes pour améliorer la qualité de son système éducatif et applique de plus en plus les normes internationales et les meilleures pratiques. Des efforts considérables ont été déployés ces dernières années pour moderniser les infrastructures scolaires, mais, malgré ces efforts, un certain nombre de problèmes restent à résoudre.
L’explosion démographique due à l’augmentation du taux de natalité et à l’urbanisation rapide a entraîné deux problèmes : un manque d’écoles secondaires et une pénurie de personnel enseignant. Le gouvernement alloue chaque année des fonds importants à la construction et à la modernisation des écoles. En outre, les autorités ont commencé à mettre en œuvre le projet national “Écoles confortables”, qui prévoit la construction de 369 nouvelles écoles ; au cours des trois dernières années, 626 écoles ont ouvert leurs portes dans tout le pays.
Néanmoins, le rythme d’ouverture des nouvelles écoles ne suit pas les processus démographiques et migratoires, en particulier dans les grandes villes. Selon les données officielles, le pays compte 270 000 élèves de plus que de places dans ses écoles.
Ces dernières années, les entreprises kazakhes se sont impliquées, y compris à titre bénévole, dans la résolution des problèmes d’infrastructures éducatives et dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans le pays. Grâce au soutien de l’État aux entreprises privées qui investissent dans l’éducation, le nombre d’écoles privées dans le pays a augmenté au cours des deux dernières années, et 558 écoles privées au Kazakhstan sont financées par des contrats gouvernementaux.
Il est toutefois important de noter que les entreprises du Kazakhstan investissent massivement non seulement dans le cadre de partenariats public-privé, mais aussi sur une base philanthropique, où les écoles sont construites à l’aide de capitaux privés, puis cédées gratuitement à l’État. Ce type d’accord public-privé a permis de construire en un an une école dans la ville à forte croissance de Kosshy, à la périphérie d’Astana, apportant ainsi une solution au problème d’éducation de la ville, où les écoles fonctionnaient en trois équipes par jour.
Le gouvernement local a demandé l’aide de Fondation Bulat Utemuratov pour construire une école pour la ville.
En un an, la Fondation a construit à Kosshy une école de trois étages entièrement équipée pour 1 500 élèves, qui a ensuite été remise gratuitement à l’État. L’école, qui compte aujourd’hui 3 000 élèves répartis en deux classes, a ouvert ses portes le 1er septembre de cette année. Il s’agit de la première école du Kazakhstan à répondre aux normes définies dans le projet national “Écoles confortables”. En outre, l’école.
Fondation Bulat Utemuratov a commencé à construire deux nouvelles écoles dans la région d’Almaty, chacune d’entre elles coûtant 17,5 millions de dollars. Elles seront également remises gratuitement à l’État. La valeur et l’importance de l’éducation formelle, qui est un investissement dans l’avenir du pays, est une priorité pour la Fondation.
Parallèlement, dans le cadre du développement de l’éducation au Kazakhstan, le secteur privé ne se contente pas de construire des écoles, mais prend également en charge les coûts liés à l’intégration de nouveaux programmes éducatifs, y compris en provenance d’autres pays.
Parmi ces initiatives, on peut citer les écoles Haileybury (écoles privées britanniques) dans les villes d’Almaty et d’Astana, qui sont des projets de responsabilité sociale gérés par des hommes d’affaires et des philanthropes kazakhs. Ces deux écoles sont des organisations à but non lucratif, et les fonds versés sont réinvestis dans des programmes de développement et de bourses pour les enfants doués. Les enfants ont la possibilité d’étudier gratuitement dans des programmes internationaux hautement qualifiés de niveau A et de baccalauréat international. De nombreux diplômés de Haileybury sont partis étudier à l’étranger dans des universités prestigieuses.
Les programmes philanthropiques au Kazakhstan soutiennent la formation du personnel et améliorent la qualité
des éducation pour les écoliers | Crédit photo : Fondation Bulat Utemuratov
Il existe un certain nombre d’autres programmes philanthropiques dans le pays qui apportent un soutien à la formation du personnel et à l’amélioration de la qualité de l’éducation pour les écoliers. Le programme Jas Leader Akademiiasy, mis en œuvre par fondation Bulat Utemuratov, soutient et développe les qualités de leadership des écoliers. Il s’agit de la première initiative de ce type au Kazakhstan, qui prévoit l’intégration généralisée et systématique de cours de développement du leadership pour les écoliers des classes 5 à 11. Des serres ont été installées dans 36 écoles publiques dans le cadre du projet “Green School”. Les créateurs du projet expliquent que les cours dispensés dans les serres complètent le programme scolaire par des cours pratiques et constituent une bonne occasion pour les enseignants de dispenser des cours facultatifs intéressants.
Il est important de garder à l’esprit que l’État doit jouer un rôle de premier plan dans l’amélioration du système éducatif en investissant massivement dans la construction de nouvelles écoles et la formation des enseignants. Le secteur privé ne peut pas remplacer l’État dans la recherche de solutions aux problèmes auxquels sont confrontés des secteurs socialement importants comme l’éducation, mais l’investissement privé apporte un soutien essentiel, car il contribue à résoudre des problèmes urgents tels que le manque d’établissements d’enseignement et la surpopulation des écoles, comme le prouve l’exemple du Kazakhstan.
SOURCE: https://euronewsweek.co.uk/good-news/how-kazakhstan-is-making-education-more-accessible/