Year: 2021

Yulia Putintseva a pris la deuxième place au tournoi WTA Astana Open à Nur-Sultan

NUR-SULTAN. KAZINFORM La joueuse de tennis kazakhstanaise Yulia Putintseva a rencontré la représentante belge Alison van Eytwank dans le cadre de la finale du tournoi WTA à Nur-Sultan et elle a perdu contre son adversaire, rapporte Kazinform en référence au site Web Sports.kz.

La sportive a perdu en trois sets avec un score de 6 : 1, 4 : 6, 3 : 6. Le match s’est déroulé sur une surface dure et il a duré 2 heures et 23 minutes. Le premier set a commencé pour la joueuse de tennis kazakhstanaise avec une victoire après trois balles de break, offrant un avantage confortable. Dans le deuxième et troisième sets, le combat a été plus compliqué, mais Putintseva a perdu, accordant six balles de break dans le temps restant. Pendant le match, la joueuse de tennis a remporté 13 jeux sur 26, après avoir effectué un service avec quatre doubles fautes, et a également converti six balles de break. Plus tôt, Yulia Putintseva avait battu la Suédoise Rebecca Peterson en deux sets lors des demi-finales en simple du tournoi de la série WTA 250 à Nur-Sultan et avait atteint la finale du tournoi.

Source: https://www.inform.kz/ru/yuliya-putinceva-stala-vtoroy-na-turnire-wta-astana-open-v-nur-sultane_a3843985

Nouvelle sensation à l’Astana Open 2021

Un joueur de tennis de Corée du Sud a apporté à son pays la deuxième victoire de l’histoire au tournoi de niveau ATP

Du 19 au 26 septembre, le tournoi masculin de la série ATP Astana Open s’est déroulé à Nur-Sultan. Il s’agit du tournoi assez récent dans le calendrier professionnel masculin – il a lieu depuis 2020, mais s’est déjà imposé comme l’un des plus accueillants et des mieux organisés. Tous les participants de la compétition parlent avec chaleur du niveau d’arbitrage, de l’état des courts en dur et des vestiaires, ainsi que des organisateurs et des supporters.

Comme l’année dernière, quatre joueurs kazakhstanais ont participé au tournoi, mais si en 2020 le meilleur résultat parmi les joueurs de tennis nationaux était l’arrivée aux quarts de finale (Mikhail Kukushkin), cette saison notre athlète est allé un tour plus loin: jusqu’aux demi-finales. Mais chaque chose est en son temps.

Les Kazakhstanais Timofey Skatov et Mikhail Kukushkin ont reçu une invitation privilégiée (wild card) des organisateurs, mais juste un d’entre eux a réussi à en profiter. Timofey Skatov est entré au deuxième tour, battant un Italien bien classé Andreas Seppi dans un match de trois heures avec un score de 7 : 6, 4 : 6, 6 : 1. Cependant, il n’a pas réussi à atteindre les quarts de finale – Timofey a été bloqué par le Biélorusse Ilya Ivashka, qui a battu notre compatriote avec un score de 6: 2, 6: 3. Mikhail Kukushkin a perdu lors du premier match contre l’Australien James Duckworth avec un score de 6 : 7, 1 : 6.

Le troisième participant du Kazakhstan, Dmitry Popko, qui s’est positionné sur le tableau principal après les qualifications, n’a pas non plus réussi le tour de départ – il a perdu contre le vainqueur de l’année dernière John Milman d’Australie 6 : 3, 1 : 6, 4 : 6.

Alexandre Bublik / PHOTO: © ktf.kz

La première raquette du Kazakhstan Alexander Bublik, réalisant la meilleure saison de sa carrière, a commencé les compétitions des 1/8 de finale. Lors de son premier match, il a brisé la résistance du Serbe Miomir Kecmanovic en trois sets – 1 : 6, 6 : 3, 7 : 5. En quarts de finale, il a battu l’Espagnol Carlos Taberner 6 : 3, 6 : 4. Et déjà en demi-finale, il a rencontré le futur vainqueur du tournoi – Sun-Woo Kwon de Corée du Sud et ici il n’a pas pu battre son adversaire, qui a pris le rythme – 6 : 3, 5 : 7, 6 : 3.

– Il (Sun-Woo Kwon – F) ne s’attendait pas lui-même à un tel jeu de sa part. Il me l’a dit lui-même sur le terrain. En fait, avec humour, il s’est excusé, disant qu’il n’avait jamais joué comme ça, et qu’il n’y a vraiment rien à ajouter. Ce sportif a joué un match magnifique. Le fait que j’ai gagné le premier set est plutôt une heureuse coïncidence, car j’ai juste eu de la chance quand j’ai raccroché deux cordes. Dans les matchs passés, j’ai dominé le jeu, et dans cette rencontre, même si j’ai déposé 30 as, j’ai été constamment obligé de résister. Il est génial, il a montré un excellent tennis. S’il continue à jouer comme ça, il ira bien plus haut qu’il ne l’est maintenant, – a noté après le match Alexander Bublik.

Président de la Fédération de tennis du Kazakhstan Bulat Utemuratov et Sun-Woo Kwon / PHOTO: © ktf.kz

En effet, pour le joueur de tennis sud-coréen, le tournoi de Nur-Sultan est devenu un moment fort – il est allé en finale avec confiance, n’ayant disputé qu’un match en trois sets, et en finale en seulement une heure et demie, il a affronté L’Australien James Duckworth –  7 : 6, 6 : 3.

Pour le joueur de tennis de 23 ans, cette victoire était la première de sa carrière dans un tournoi de niveau ATP. Les 250 points gagnés ont permis à l’athlète de monter dans le classement de 25 lignes à la fois – de la 82e à la 57e.

 –  C’est le premier ATP 250 que je gagne, et maintenant je suis très ému. Un grand merci et félicitations à James. Il a passé une semaine incroyable et je lui souhaite le meilleur pour l’avenir. Un grand merci à tous les organisateurs, juges de lignes, superviseurs, bolboys, au personnel. Un grand merci aux sponsors et au président de la Fédération de tennis du Kazakhstan pour votre incroyable hospitalité. C’était l’un des meilleurs ATP 250 auxquels j’ai participé. Je reviendrai certainement l’année prochaine et vous ravirai avec une nouvelle victoire, – a mentionné lors de la remise des prix, le gagnant.

Soit dit en passant, pour l’Australien John Milman, vainqueur de l’Open d’Astana l’an dernier, le triomphe dans ces compétitions était également le premier de sa carrière professionnelle, et on peut dire que le tournoi de niveau ATP de la capitale devient une véritable ouverture vers le monde du tennis pour les jeunes joueurs.

Gagnants et finalistes de l’Open d’Astana 2021 en double / PHOTO: © ktf.kz

Le duo composé du Mexicain Santiago Gonzalez et de l’Argentin Andres Molteni s’est imposé en finale du double en battant Jonathan Ehrlich (Israël) / Andrei Vasilevsky (Biélorussie) avec un score de 6:1, 6:2. Les succès des Kazakhstanais dans cette partie de tournoi ont été très modestes – seule un duo d’Alexander Nedovesov / Andrey Golubev a réussi à se qualifier pour le deuxième tour.

A noter que dimanche, le 26 septembre un tournoi professionnel féminin, le WTA 250 Astana Open 2021 va débuter dans la capitale. Les plus fortes joueuses de tennis kazakhstanaises : Yulia Putintseva, Anna Danilina, Zarina Diyas et Zhibek Kulambaeva vont y partciper. La première raquette du pays Elena Rybakina ne pourra pas participer au tournoi à domicile en raison de perturbations dans le calendrier du tournoi.

Source : https://forbes.kz/life/sport/novaya_sensatsiya_na_astana_open_2021

Quand les fondations caritatives fermeront au Kazakhstan

Les associations pourront-elles arrêter leur travail, et quand elles ne seront plus nécessaires ?

Fondations caritatives, divers « marathons des bonnes actions », actions en faveur de personnes concrètes ou campagnes sociales sont devenus monnaie courante dans la vie de tous les jours. Nous y réagissons de différentes manières : certains versent mensuellement certains montants de leurs salaires à des œuvres caritatives, d’autres laissent de l’argent dans des boîtes spéciales pour collecter des – en règle générale, pour des opérations coûteuses pour les enfants, d’autres préfèrent ne pas remarquer de telles campagnes et événements.

En réalité, le travail des organisations caritatives s’avère bien plus sérieux et profond que la simple collecte d’argent pour un traitement médical ou la distribution de vêtements et de colis alimentaires aux personnes dans le besoin. En règle générale, de telles organisations apparaissent dans les zones où le rôle de l’État est très faible ou absent, alors que le problème se généralise. Mais le but ultime des organisations caritatives, aussi étrange que cela puisse paraître à première vue, est leur fermeture. Précisément la fermeture – puisque le problème a été résolu et l’aide du public, des bienfaiteurs n’est plus nécessaire.

Les fondateurs de organisations caritatives ne le comprennent pas toujours. Le créateur de l’une des premières fondations caritatives au Kazakhstan la « Société bénévole « La Miséricorde » »(DOM) Aruzhan Sain se souvient : « En 2006, lorsque le fonds a été enregistré, personne n’avait de projet de travail à long terme. L’histoire même de la fondation a commencé avec l’envie des gens d’aider un enfant malade. Une demande de collecte de fonds pour le traitement a été publiée sur les forums populaires et dans les médias. Non seulement les citoyens ordinaires ont répondu, mais aussi un certain nombre d’entreprises. C’était à cause des entreprises qu’il a fallu s’occuper de l’enregistrement légal – l’entreprise ne pouvait pas simplement transférer une grosse somme d’argent sur le compte d’une personne physique. »

« Le fonds a été ouvert par obligation, nous n’avons même pas pensé à continuer. Mais ensuite, nous avons reçu une demande d’aider un autre enfant, et en puis encore une. Nous avons ouvert nos portes en avril 2006, et nous avons déjà 15 ans. Au fil des ans, 2016 enfants ont reçu de l’aide, ils ont été soignés et opérés grâce aux personnes qui soutiennent notre fonds », a déclaré Mme Sain.

« Plus on recevait de demandes d’aide, plus les organisateurs du fonds s’enfonçaient dans les problèmes et se demandaient pourquoi il y a une telle demande dans le pays. » Par exemple, Aruzhan rappelle, de 2006 à 2012, le diagnostic le plus répandu avec lequel les gens ont demandé l’aide de bienfaiteurs était la maladie cardiaque congénitale chez les enfants.

« Partout dans le monde, des enfants avec un tel diagnostic ont été opérés, et à un âge précoce, des opérations ont été effectuées avant l’âge d’un an. Et cela ne se fait pas chez nous. Et nous avons envoyé des enfants dans des différents pays. Et le coût des opérations n’a pas été très élevé – de 5 à 12 mille dollars. Nous avons commencé à chercher à comprendre pourquoi ces opérations ne sont pas effectuées au Kazakhstan. Nous avons donc rencontré Yuri Pya, qui est en fait devenu le fondateur et créateur de la chirurgie cardiaque néonatale au Kazakhstan. « Lors de la première rencontre, nous nous sommes même disputés, – Aruzhan Sain a partagé ses souvenirs. – Il a prescrit et a rapporté l’opération de l’enfant à plusieurs reprises. Nous avons commencé à discuter avec lui et il s’est avéré qu’il n’avait tout simplement pas de consommables de haute qualité, qu’il n’y avait pas d’instruments chirurgicaux utilisés dans les opérations des enfants. Il s’est avéré que même alors, tous les trois mois, il soumettait des projets au ministère de la Santé spécifiquement pour le développement de la chirurgie cardiaque néonatale, mais ils n’ont pas été soutenus. »

La solution au problème n’a vu le jour qu’en 2010, lorsque des représentants de l’organisation caritative sont venus voir le président du pays et ils ont soulevé ce problème. Après l’arrêté du chef de l’Etat, le soutien et les projets ont été trouvés. Yuri Pya a été nommé directeur du Centre national scientifique de chirurgie cardiaque, qui était en construction à l’époque, où, en 2012, ils ont commencé à opérer des nourrissons. Aujourd’hui, les bébés nés avec une malformation cardiaque sont opérés avec succès au Kazakhstan.

Ce n’est pas le seul diagnostic que la Fondation « Société bénévole « Miséricorde » » peut prendre en compte. Le pays développe la neurochirurgie pédiatrique pour le diagnostic de la paralysie cérébrale, la technologie de l’opération « rhizotomie dorsale sélective » a été introduite avec succès, су qui permet de supprimer la spasticité des membres chez l’enfant. L’orientation médicale pour le traitement et la mise en œuvre de nouvelles technologies et opérations pour les maladies ORL prend de l’ampleur. Il s’agit des maladies comme la papillomatose du larynx, la sténose cicatricielle (y compris après des brûlures du larynx avec des liquides caustiques), la sténose laryngotrachélienne, les formations laryngées bénignes. Le Fonds fournit une assistance à un autre aspect important – l’envoi de médecins pour la formation à l’étranger et l’organisation de master classes de spécialistes étrangers.

Un autre projet à grande échelle s’est également développé à partir d’une petite assistance privée aux orphelinats. En 2006, près de 20 000 enfants vivaient dans des orphelinats au Kazakhstan. Plusieurs fondations – « Société bénévole « Miséricorde » », « Dara », « Ayala » ont commencé à travailler sur le projet « Kazakhstan sans orphelins ». Le but le plus important de ce travail était le changement de législation, car les lois en vigueur à l’époque créaient de sérieuses restrictions – en fait, elles érigeaient une vraie barrière entre les parents adoptifs et les enfants.

« Nous avons identifié les points qui entravent l’adoption, nous avons élaboré des propositions et nous les avons présentées au parlement. Bien sûr, personne ne voulait nous écouter. Il a fallu attendre l’ordre du président, et ce n’est qu’en 2012 que les amendements ont été adoptés. Mais même alors, un amendement très important n’a pas été adopté. Nous avons voulu obtenir la transparence du système d’enregistrement des enfants laissés sans protection parentale. Avant, l’enregistrement de ces enfants se faisait simplement en version papier. Et nous avons exigé la création d’une banque de données d’État unifiée dédiées à ces enfants – un système d’information transparent. Il y a déjà eu de telles banques partout dans le monde. Nous n’avons obtenu l’adoption de tels amendements concernant la banque de données qu’en 2016. Cela ne veut pas dire que cette banque fonctionne comme nous le voulions, ou bien qu’elle s’est faite comme nous l’espérions. Mais le principal résultat de notre travail consiste au fait qu’il reste maintenant environ 4 000 enfants dans le pays qui sont laissés sans soins parentaux dans des orphelinats et des internats », explique Aruzhan Sain.

Cependant, ce travail n’est pas encore terminé. Mme Sain explique : maintenant, utilisant déjà le mandat de l’Ombudsman pour les droits de l’enfant, elle essaie de changer le fonctionnement de cette banque de données, la refaite afin qu’il n’y ait pas de failles dans le système de corruption et de trafic d’enfants. Pour l’instant, elles existent toujours. Etant déjà au poste du médiateur pour les droits des enfants, elle a reçu un recours des parents adoptifs, à qui ils un pot-de-vin a été demandé pour inclure leur enfant dans le système de « Recherche de l’enfant ». Les forces de l’ordre sont intervenues pour gérer cette situation et ont pris en flagrant délit un employé des autorités de tutelle et un intermédiaire, et un procès a déjà eu lieu.

Le Fonds DOM, bien sûr, n’est pas le seul à œuvrer au Kazakhstan. Une autre fondation, celle de Bulat Utemuratov a été créée en 2014. L’objectif de cette Fondation est défini comme suit : « Aider le Kazakhstan à devenir un meilleur endroit où vivre pour les gens d’aujourd’hui et de demain, en contribuant au développement des soins de santé, de l’éducation et de la culture ». Aujourd’hui, la Fondation met en œuvre 11 projets différents et, comme l’admet son directeur Marat Aitmagambetov, son fondateur s’est fixé exactement la tâche suivante : aider à résoudre des problèmes des secteurs où l’État ne peut pas encore intervenir.

Aucun des projets de la Fondation ne peut encore être qualifié d’entièrement achevé. Par exemple, le projet “la Carte d’assistance” a été lancé en 2018 – puis, en un mois, la Fondation, en collaboration avec le Croissant-Rouge du Kazakhstan, a apporté une aide aux résidents dont les maisons ont été partiellement détruites ou ont souffert d’inondations dans la région de l’est du Kazakhstan. Les cartes d’assistance de la ForteBank ont été distribuées aux victimes, auxquelles des fonds ont été transférés à raison de 30 000 tengues par personne. En 2019, une assistance a été fournie aux familles touchées par les inondations dans les régions du nord du Kazakhstan et celle d’Akmola en utilisant le même programme. En 2020, les résidents touchés par les inondations du village de Karamyrza dans la région de Kostanay et des districts de banlieue de Petropavlovsk dans la région du nord du Kazakhstan ont reçu de l’aide, et en 2021, une aide était nécessaire pour les résidents de la ville de Ridder dans la région de l’est du Kazakhstan, dont maisons ont été détruites par l’incendie du 10 mai. Au total, dans le cadre de ce projet, une aide a été apportée à 9196 citoyens pour un montant total d’environ 360 millions de tengues.

L’un des projets les plus connus du fonds dans tout le pays est le programme « Autisme. Le monde pour tous », dans le cadre duquel les centres de l’autisme Asyl Miras se créent partout au Kazakhstan. Aujourd’hui, les centres fonctionnent dans plusieurs villes du pays, dans lesquelles plus de 9 000 enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) sont enregistrés.

«Lorsque nous avons effectué l’analyse, nous nous sommes rendu compte que le problème n’existe pas seulement au Kazakhstan, mais partout dans le monde, et que tous les pays essaient de le résoudre à leur manière. Au Kazakhstan, à l’époque, il y avait et existe toujours et encore une vieille approche : les spécialistes qui travaillaient avec les troubles du spectre autistique les considéraient comme un problème psychiatrique. Ainsi, les méthodes de réadaptation ont été utilisées à travers le prisme des soins psychiatriques. Nous avons proposé une approche différente. De telles personnes existent et elles exister, et nous devons apprendre à vivre avec cela, ce qui signifie que des méthodes et des approches alternatives sont nécessaires.

Nous nous sommes tournés vers l’expérience occidentale, dans une plus large mesure vers les institutions américaines qui s’occupent de ce problème depuis les années 50 du siècle dernier. L’idée principale dans leur approche, c’est de réaliser qu’il s’agit des enfants spéciaux, et qu’ils nécessitent une approche spéciale, que nous utilisons. Il existe un programme Jasper développé par des spécialistes de l’Université de Californie, avec lesquels nous coopérons activement, ils forment nos spécialistes. Cette approche s’adresse aux enfants non verbaux. L’efficacité de cette technique est si élevée qu’après 3 mois, 80% des enfants qui participent à ce programme commencent à parler. C’est un indicateur très élevé », a déclaré le directeur de la Fondation, Marat Aitmagambetov.

Maintenant, le programme passe, pourrait-on dire, à une nouvelle étape. Les méthodes utilisées ont confirmé leur efficacité, et depuis le printemps 2021, les centres Asyl Miras sont désignés comme un type d’organisation particulier par l’arrêté du ministre de l’Éducation et de la Science, et l’État, représenté par les organes exécutifs locaux, va les prendre sous sa tutelle. Et la fondation continuera à les encadrer de point de vue des méthodes utilisées.

« L’État assume toutes les dépenses de fonctionnement, paie les salaires des spécialistes, le loyer et les charges publics. Mais nous avons laissé pour nous toute la partie informationnelle, méthodologique et de formation, et nous continuerons à former des spécialistes. De plus, les spécialistes de nos centres sont déjà prêts à former des spécialistes dans d’autres institutions étatiques », a souligné Aitmagambetov.

La question du retrait complet de la Fondation de ce projet n’a même pas encore été abordée.

L’Association des parents d’enfants handicapés (ARDI) n’est pas une fondation caritative, c’est une organisation non gouvernementale créée en 1991 par les parents eux-mêmes élevant des enfants handicapés. Le désir d’aider les enfants est devenu l’idée fédératrice.

« La première question, bien sûr, était qu’à cette époque, l’existences de ces enfants passait sous silence. Nous n’avons pas vu, n’avons pas entendu, ne savions pas qu’il existait un nombre suffisamment important d’enfants ayant des besoins particuliers. Il n’y avait pas de centres de rééducation, personne n’avait jamais entendu parler d’inclusion. Par conséquent, en premier lieu il était question de la réhabilitation de haute qualité ” – a déclaré le président de l’ARDI Asiya Akhtanova.

L’Association a travaillé « sur tous les fronts » – avec les agences gouvernementales, les membres du parlement. Des fondations caritatives sont également venues à la rescousse – DOM, la Fondation Bulat Utemuratov , « PositiveYmit » et d’autres organisations, caritatives et commerciales. Avec leur soutien, au fil des ans, le Centre de développement créatif et physique pour les enfants et les jeunes handicapés, le Centre de réadaptation intensive et d’intervention précoce pour les enfants atteints de paralysie cérébrale ont été ouverts et continuent de fonctionner. Aujourd’hui, ARDI s’occupe de 745 familles élevant des enfants handicapés dont 370 enfants se déplacent en fauteuil roulant.

Asiya Akhtanova note qu’au fil des années, l’ONG a réussi à résoudre de nombreux problèmes. Il s’agit de la fourniture d’appareils d’assistance, et de la fourniture de fauteuils roulants, du développement de la réadaptation au niveau de l’État, un cadre législatif a été créé, et bien plus encore. L’une des réalisations majeures est l’émergence du concept de « l’inclusion », et pas seulement dans les mots, mais dans la législation.

« Bien sûr, l’inclusion réelle et à part entière est encore très loin, – a déclaré le responsable de l’ARDI. – Alors que beaucoup se limitent à créer une salle de correction séparée, ils embauchent un psychologue, par exemple, à l’école. Ceci, bien sûr, ne suffit pas. Mais nous avons un sérieux problème avec le personnel, il y a très peu de spécialistes –  thérapeutes en réadaptation, psychologues… Il y a donc encore beaucoup de travail à faire. »

Pendant que toutes les organisations caritatives poursuivent leur travail, développent les projets qui ont été lancés, identifient de nouveaux problèmes qui restent en dehors du champ de vision de l’État. Personne ne pense à terminer le travail avant de trouver la solution finale d’un problème. « Ce serait génial, – Asiya Akhtanova sourit. – Mais malheureusement, nous sont encore loin de là. »

Source : https://informburo.kz/stati/kogda-blagotvoritelnye-fondy-zakroyutsya-v-kazahstane

Le Kazakhstan accueillera pour la première fois le tournoi de la série WTA 250

Le Kazakhstan accueillera pour la première fois le tournoi de la Women’s Tennis Association WTA 250. Il se tiendra à Nur-Sultan du 26 septembre au 2 octobre, rapporte Prosports.kz en référence à la Fédération kazakhstanaise de tennis.

Le WTA 250 se déroulera au Centre National de Tennis de la capitale. Les stars mondiales du tennis féminin concourront pour le trophée tant convoité et les 250 points de classement. L’événement sportif sera diffusé dans plus de 70 pays à travers le monde.

« Ce sera un événement grandiose. Pendant deux semaines, le Kazakhstan au centre du tennis mondial, car le tournoi ATP 250 masculin aura lieu en premier, et immédiatement après le tournoi WTA 250 féminin aura lieu dans la capitale. Nous ferons de notre mieux pour offrir une expérience inoubliable aux joueurs de tennis et aux fans du monde entier », a promis le directeur de l’Astana Open WTA 250, Peter Johnston.

Toutes les leaders de l’équipe nationale du Kazakhstan participeront au tour principal du tournoi féminin.

Avant le début des ATP 250 et WTA 250, le championnat du Kazakhstan se déroulera dans la capitale. Ces gagnants recevront une invitation privilégiée (Wild card) pour la grille principale et les finalistes pour la qualification.

Source : https://prosports.kz/news/513603-kazahstan-vpervye-primet-turnir-serii-wta-250

La liste des participants à l’Astana Open ATP 250 a été annoncée

NUR-SULTAN. KAZINFORM

Une liste préliminaire des joueurs du tour principal du prestigieux tournoi international Astana Open de la catégorie ATP 250 a été établie, rapporte Kazinform MIA en référence au service de presse de la Fédération de tennis du Kazakhstan. Le Kazakhstanais Alexander Bublik fait partie de la liste, ainsi que : Christian Garin (Chili, la 19e raquette mondiale), Aslan Karatsev (Russie, la 24e raquette mondiale), Philip Krainovic (Serbie, la 38e raquette mondiale), Dusan Lajovic (Serbie, la 40e raquette mondiale), le champion d’Astana Open de l’année dernière – John Milman (Australie, la 43e raquette du monde), Benoît Paire (France, la 49e raquette du monde), Lorenzo Musetti (Italie, la 58e raquette du monde), Mackenzie MacDonald (USA, la 60e raquette du monde) et autres. Au tour principal de la compétition, en plus de Bublik, tous les membres de l’équipe nationale masculine se produiront également : Mikhail Kukushkin, Andrei Golubev et Alexander Nedovesov. Nos jeunes joueurs feront de leur mieux pour se faire une place dans la qualification : Dmitry Popko, Timofey Skatov, Denis Evseev, Beibit Zhukayev, Dostanbek Tashbulatov, Grigory Lomakin. Le tournoi se déroulera à Nur-Sultan du 19 au 26 septembre 2021.

Source :  https://www.inform.kz/ru/ob-yavlen-sostav-uchastnikov-astana-open-atp-250_a3827701

Huit licences olympiques et la bataille pour la médaille de bronze : le parcours de joueurs de tennis kazakhstanais aux JO de Tokyo

Pour la première fois, les joueurs de tennis kazakhstanais ont remporté un nombre record de licences et Elena Rybakina est arrivée aux demi-finales des jeux mondiaux.

Les Jeux Olympiques de Tokyo se sont déroulés du 23 juillet au 8 août. Le Kazakhstan a remporté huit médailles de bronze. Certains considèrent les résultats de nos athlètes comme un échec, mais est-ce juste ? Etudions ensemble l’exemple des joueurs de tennis.

Commençons par la préparation. Pour la première fois nos joueurs ont gagné huit licences olympiques, avant ils n’ont pu en obtenir que quatre. Le Kazakhstan a été représenté par Zarina Diyas, Alexander Bublik, Andrey Golubev (jumelé avec Bublik), Yulia Putintseva, Elena Rybakina, Yaroslava Shvedova et Mikhail Kukushkin.

Pour se rendre aux Jeux Olympiques, il ne suffit pas de remporter un championnat. Les joueurs de tennis devaient gagner tournoi après tournoi tout au long de l’année et entrer dans les classements ATP et WTA.

« Huit licences est un vrai exploit », explique Yuri Shchukin, capitaine de l’équipe nationale masculine du Kazakhstan. – Cela prouve que la Fédération de tennis du Kazakhstan, dirigée par Bulat Utemuratov depuis 14 ans, évolue dans la bonne direction et que nos joueurs ont amélioré leurs positions au cours des dernières années ce qui leur a permis de participer aux Jeux olympiques.

Le match avec la deuxième raquette du monde et les balles décisives dans les dernières minutes : les performances de l’équipe masculine

Alexander Bublik a participé au tournoi en simple chez les hommes. Les supporters kazakhstanais liaient leurs plus grands espoirs à la première raquette du Kazakhstan, il aurait pu arriver jusqu’à la finale, mais dès le premier tour, Bublik a rencontré le joueur le plus fort de notre temps.

– Alexander n’a pas eu beaucoup de chance avec la grille du tournoi, – Yuri Shchukin en est sûr. – Jouer contre la deuxième raquette du monde (Daniil Medvedev, Russie) tout de suite au premier tour, je pense que cela aurait pu être très difficile pour tout le monde. Bublik a perdu lors d’un combat acharné.

En double, Alexander Bublik et Andrey Golubev ont également affronté de sérieux joueurs français – Jeremy Chardy et Gael Monfils. Le premier set a été gagné pour les Kazakhstanais – 7: 6, dans le deuxième set, l’issue a été décidée par un tie-break – 7: 6 en faveur des Français, et le troisième set décisif s’est terminé par la victoire de Chardy et Monfils avec 10 : 7.

Mikhail Kukushkin au début de la compétition a battu la 62e raquette de la planète – l’Argentin Federico Coria, et au deuxième tour, il a perdu contre Ilya Ivashka (Biélorussie).

– Nos joueurs ont fait de leur mieux, ils se sont donnés à cent pour cent, – a dit le chef de l’équipe masculine. – Au tennis, ça arrive : même si tu es en forme, tu ne peux pas garantir des résultats, des médailles. De plus, des joueurs les plus forts ont participés aux Jeux – les leaders du classement mondial. Tout dépend non seulement de la façon dont vous vous êtes préparés, mais aussi de la grille de classement – avec qui vous jouerez au premier tour.

Une blessure, la chaleur écrasante et Rybakina en demi-finale : les résultats de l’équipe féminine

L’équipe féminine n’a pas non plus eu beaucoup de chance. Zarina Diyas a été blessé à la jambe lors du tournoi précédent, c’est pourquoi elle n’a pas pu terminer le match au premier tour avec la Tchèque Barbora Kreichikova.

Yaroslava Shvedova et Yulia Putintseva ont reçu une insolation dans la chaude capitale du Japon, c’est pourquoi elles ont terminé les matchs plus tôt que prévu.

La débutante des Jeux, Elena Rybakina, a dû seule sauver l’honneur du tennis féminin kazakhstanais. La jeune athlète, qui est classé 20e au classement mondial, a atteint les demi-finales. Au premier tour, la Kazakhstanaise a battu l’ex-quatrième raquette mondiale, une Australienne Samantha Stosur en deux sets.

Au deuxième tour, la Kazakhstanaise s’est également imposée facilement lors du match contre la première raquette suédoise, Rebecca Peterson. En 1/8 de finale, Elena Rybakina a battu la Croate Donna Vekic en deux sets. Pour atteindre les demi-finales des Jeux olympiques, notre athlète a joué avec la neuvième raquette du monde, l’espagnol Garbinje Mugurusa, et elle a remporté le match. Ainsi Rybakina, pour la première fois dans l’histoire du tennis kazakhstanais, a atteint les demi-finales des Jeux olympiques en simple.

– Je suis incroyablement heureuse d’aller en demi-finale, – a déclaré Elena Rybakina à la veille du match. – Je remercie la Fédération de tennis du Kazakhstan et le président du FTK Bulat Utemuratov pour leur aide et leur soutien. C’est tellement agréable quand tout le Kazakhstan te soutient.

Cependant, en demi-finale, la Kazakhstanaise a perdu contre la 12e raquette du monde, la Suisse Belinda Benchich.

– Le problème n’a pas surgi lors du troisième set, mais au premier, dans lequel j’ai mené, – a commenté Elena Rybakina après le match. – Je l’ai raté de très peu. En conséquence, il était physiquement difficile à me préparer pour un tie-break après avoir mené au jeu. Je joue vite, et pour moi plus le match dure, plus il est difficile de revenir sur le court.

Lors du match pour la médaille de bronze, Elena Rybakina a perdu contre l’Ukrainienne Elina Svitolina, la sixième raquette au classement mondial.

« J’ai essayé de faire de mon mieux », a déclaré Elena Rybakina, acchevant sa performance aux Jeux olympiques. – Merci à tous ceux qui m’ont soutenue ! Je vous en suis très reconnaissante! J’espère pouvoir participer aux Jeux Olympiques à Paris, alors la situation avec la pandémie dans le monde s’améliorera, et nous pourrons sentir ce soutien et entendre les cris de nos supporters depuis les tribunes.

« La performance d’Elena Rybakina, qui a atteint les demi-finales et s’est battue pour les médailles, est un événement historique », a commenté le vice-président de la Fédération de tennis du Kazakhstan, Yuri Polsky les résultats des joueurs kazakhstanais. – A cause du coronavirus la situation a été très difficile, les joueurs n’ont pas pu se rendre aux tournois, s’entraîner normalement. C’est le sport, ce sont les Jeux Olympiques et les résultats sont imprévisibles. L’essentiel que les athlètes soient en bonne santé. Nous allons nous préparer pour les prochains Jeux Olympiques.

La formation des enseignants pour le programme Jas Leader Akademiiasy a commencé au Turkestan

La Fondation Bulat Utemuratov a lancé le programme Jas Leader Akademiiasy dans la capitale spirituelle du monde turc – la ville du Turkestan. L’objectif du programme est de soutenir et de développer les compétences en leadership chez les élèves de la 5e à la 11e année. Les enfants apprendront des compétences tellement demandées qui ne sont pas enseignées à l’école, il s’agit des compétences en communication, le savoir-parler devant un public, la planification et la gestion du temps, la présentation de soi et le développement de la confiance en soi.

Depuis le 26 juillet, les enseignants – les futurs formateurs de Jas Leader Akademiiasy – ont commencé leur formation dans le cadre du programme de préparation des formateurs. Pendant un mois, 100 enseignants de 50 écoles pilotes du Turkestan, de la région du Turkestan et de la ville de Shymkent participeront à la formation, où ils se familiariseront avec le programme au choix et apprendront les détails des cours proposés. Les supports pédagogiques ont été développés en langue kazakhe spécialement pour les enseignants des écoles kazakhophones. La formation ne se déroule pas sous forme de cours magistral, auquel tout le monde est habitué, mais sous une forme interactive et accessible.

« L’un des exercices du premier jour m’a aidé à porter un regard neuf sur mon métier, maintenant je peux être non seulement un enseignant, mais aussi un mentor pour mes étudiants, » a expliqué l’une des participantes de la formation en cours du Turkestan.

Après avoir terminé la formation, les enseignants seront en mesure de mettre en place des cours au choix dans le cadre du programme Jas Leader Akademiiasy dans leurs écoles et ils recevront un kit complet de documents pour la poursuite des travaux au cours de la prochaine année scolaire pour les élèves de la 5e à la 11e année.

« Le rôle de l’enseignant dans Jas Leader Akademiiasy est très important. Dans notre programme, le coach ne domine pas les participants, mais il est au même niveau qu’eux. Il les aide à se procurer du matériel, à acquérir des connaissances et de l’expérience, en agissant non pas de la position de « supérieur à inférieur », mais de la position « d’égal à égal,» a déclaré Marat Aitmagambetov, directeur de la Fondation Bulat Utemuratov.

Plus de 15 000 écoliers du Turkestan et de la région du Turkestan et de Shymkent seront les premiers à commencer leurs études à Jas Leader Akademiiasy. Au cours des cinq prochaines années, la géographie du programme s’étendra progressivement dans les régions de Zhambyl, Kyzylorda, Atyrau, Mangistau, Kazakhstan occidental, Aktobe et Almaty, et le budget total prévu pour la réalisation du programme est de 5 millions de dollars.

Source : https://tengrinews.kz/kazakhstan_news/turkestane-nachalas-podgotovka-uchiteley-programme-jas-444298/

Tournois internationaux Beeline Challenger et President’s Cup : comment ils sont déroulés

La Coupe du Président s’est achevée le 25 juillet à Nur-Sultan. Dans le cadre de cet évènement deux Challengers masculins et un tournoi féminin de la série ITF W60 ont eu lieu.

Cette année, tandis que d’autres pays refusaient d’accueillir des tournois de tennis en raison de la pandémie, le Kazakhstan a organisé une série de compétitions internationales, tout en garantissant la sécurité sanitaire des joueurs. De février à mai seulement, la Fédération de tennis du Kazakhstan a organisé plusieurs tournois professionnels de la série ATP Challenger et de l’ITF World Tennis Tour.

L’été n’est pas moins intense. Les matchs ont débuté par le Beeline Challenger 80 de deux semaines – il s’agit de deux tournois de la série ATP (la tournée mondiale de tennis du plus haut niveau organisée par l’Association of Tennis Professionals). Ici, le fonds de prix minimum commence par 52 000 $. Le gagnant obtient 80 points. Pour les participants, c’est une occasion unique de jouer contre des adversaires puissants, de monter dans le classement et de gagner de généreuses sommes d’argent.

– Il convient de noter le jeu de nos athlètes – Dmitry Popko, Denis Evseev, Grigory Lomakin, Dostanbek Tashbulatov, Timofey Skatov. Popko a atteint la demi-finale du Beeline Open Challenger 80 Almaty et Skatov a atteint la finale. Malheureusement, il a perdu en finale, mais c’est quand même un très bon résultat, car il est monté au classement général. Après tout, pourquoi ces tournois sont-ils organisés ? Pour que nos athlètes acquièrent de l’expérience, montent en classement, ce qui leur permettra de participer à des tournois plus prestigieux, explique le directeur du Kazakhstan Tennis Tour Dmitry Savchuk.

Timofey Skatov

De plus, lors de ces tournois, les joueurs de tennis peuvent recevoir une Wild Card (« invitation privilégiée »), qui donne à un joueur dont la position n’est pas suffisamment importante la possibilité de participer au tournoi sans passer par la qualification obligatoire.

– Lorsque nous organisons de tels tournois, nous pouvons fournir à nos athlètes ces « invitations privilégiées ». Ainsi, les joueurs entrent dans le tournoi principal, ils ont une chance de battre l’adversaire et d’obtenir les premiers points. Nous organisons également un programme d’échange de ces « invitations privilégiées » avec d’autres pays, c’est-à-dire que nos athlètes peuvent participer à des tournois dans d’autres pays dans le cadre de ces échanges. Maintenant, pendant la période de la pandémie, il n’y a pas autant de tournois dans le monde, nous essayons donc de soutenir nos athlètes, de leur donner plus d’expérience, la possibilité d’avancer dans le classement et de participer à d’autres tournois par le biais d’échanges, – dit Dmitry Savchuk.

Le niveau de tels tournois implique la participation de joueurs du top 300 du classement mondial. Cette année, le Beeline Challenger 80 a réuni des athlètes de différentes régions du monde (la France, l’Allemagne, la Russie, l’Amérique et des pays asiatiques).

Les tournois avec qui se déroulent depuis 30 ans ont été nommés d’après les khans kazakhs et la reine des Sakas

Le 10 juillet, les jeux internationaux dans le cadre de la Coupe du Président ont commencé à Nur-Sultan. Les tournois de cette année portent le nom de Tomiris W60: pour le tournoi des femmes, Kerey80 et Zhanibek80 pour ceux des hommes.

– La Coupe du Président est un événement qui existe depuis 30 ans, c’est le tournoi qui a la plus longue histoire de tous les tournois organisés depuis l’indépendance du Kazakhstan. Les noms des tournois de la Coupe du Président sont une référence directe au passé en tant que lien entre les générations, à l’histoire de la création du Khanat kazakh par Kerey et Janibek. C’est pourquoi leurs noms ont été choisis comme noms de tournois masculins, et celui des femmes s’appelle Tomiris en l’honneur de la reine des Sakas, – explique Pavel Tsybulin, chef du département des relations publiques, du marketing et de l’information de la Fédération de tennis du Kazakhstan.

Une autre innovation de la President’s Cup est l’ajout d’un tournoi masculin supplémentaire initié par l’ATP. Auparavant il y avait deux tournois – masculin, catégorie 80, avec un fonds de prix de 52 000 dollars, et un féminin, avec un fonds de prix de 60 000 dollars, et maintenant il y a deux “Challengers” masculins et un tournoi féminin avec un fonds de prix total de 164 mille dollars. Cette année, des athlètes de 15 à 20 pays y participent.

Mais il y a plus de 10 ans, nos joueurs ne pouvaient même pas rêver d’organiser des tournois internationaux au Kazakhstan. À cette époque, il n’y avait aucun court dans le pays qui répondait aux normes mondiales. Lorsque le philanthrope Bulat Utemuratov est devenu président de la Fédération de tennis du Kazakhstan, la situation a radicalement changé. Des bases de tennis répondant à des exigences élevées ont commencé à s’ouvrir dans les régions.

– Jusqu’en 2007-2008, il n’y avait pas autant de centres de tennis au Kazakhstan, ainsi que de joueurs, et le développement du tennis lui-même n’était, disons, pas au top. Maintenant, si l’on compare les pays de la CEI, le Kazakhstan est à la première place, car des bases de tennis de haut niveau avec des courts à ciel ouvert et fermés, avec toutes les infrastructures ont été construites dans chaque région. La Fédération de tennis du Kazakhstan fait tout pour que notre jeune génération grandisse, se développe et devienne professionnelle », souligne Dmitry Savchuk.

Les réalisations des athlètes en témoignent. Il suffise de rappeler la dernière performance des joueurs kazakhstanais à l’un des prestigieux tournois du Grand Chelem en France – Roland Garros, qui s’est déroulé à Paris en juin. Nos joueurs Andrey Golubev et Alexander Bublik en duo sont auteurs de la surprise historique : pour la première fois dans l’histoire du tennis kazakhstanais en double chez les hommes, ils ont atteint la finale de Roland-Garros.

Alexander Bublik et Andrey Golubev ont atteint la finale de Roland Garros en double

Aussi récemment, Andrey Golubev et Alexander Nedovesov ont montré de bons résultats en duo. Nos joueuses de tennis – Elena Rybakina, Zarina Diyas, Yulia Putintseva, Yaroslava Shvedova sont à la conquiète de nouveaux sommets. Les juniors les suivent de plus près.

D’ailleurs, déjà en août, le Kazakhstan accueillera deux tournois : le Tennis Europe Junior Tour pour les 12 ans à Nur-Sultan et le tournoi Asian ATF Junior pour les 14 ans à Shymkent. De plus, les fans de tennis assisteront au cours du dernier mois de l’été à un autre tournoi féminin ITF-25. Il y a aussi un projet d’organiser le tournoi international le plus grand et le plus titré au Kazakhstan en septembre, mais nous en parlerons plus tard.

Mikhail Kukushkin : “Jusqu’à maintenant, on ne pouvait même pas rêver de huit licences pour les JO”

Le joueur de tennis Mikhaïl Koukushkin a commenté le nombre record de licences olympiques remportées par les sportifs kazakhstanais.

 – C’est un événement unique pour le tennis au Kazakhstan. Tout d’abord, cela souligne que tout le travail de la Fédération de tennis du pays, qui a été accompli par le président de la fédération, Bulat Utemuratov, au cours des 14 dernières années, est effectué de la bonne manière et porte ses fruits.

Jusqu’à maintenant, on ne pouvait même pas rêver de huit licences pour les JO. C’est tout simplement génial. En 2012, lorsque j’ai participé pour la première fois aux Jeux Olympiques, j’étais le seul parmi les hommes du Kazakhstan. Maintenant, notre tennis est à la hausse.

N’importe quel grand tournoi féminin est assez ouvert et presque n’importe quelle joueuse de tennis d’un bon niveau peut gagner. Par exemple, je pense que notre Lena Rybakina a de très bonnes chances, elle a très bien joué ces dernières années, elle a une très bonne position. Je pense qu’elle a toutes les chances de revenir avec une médaille.

Source :  https://www.sports.ru/kazakhstan/1099242852-mixail-kukushkin-eshhe-nedavno-my-ne-mogli-i-mechtat-o-vosmi-liczenziy.html

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